M'Billi, premier de cordée

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Le Français (10 v) s’est emparé de la ceinture vacante WBC Youth des poids moyens, le 19 mai, à Toronto, en dominant, par arrêt de l’arbitre (3 e ), l’Argentin Marcos Jesus Cornejo (19 v, 2 d). Le début de la voie royale aux yeux de beaucoup.
 
 
Certes, la couronne WBC Youth n’a pas valeur de titre mondial mais ce n’est pas rien. D’abord parce que la WBC est une fédération planétaire majeure. Ensuite parce que cette ceinture, qui ne peut être briguée que par des pugilistes âgés au plus de 23 ans et 11 mois, a vocation à promouvoir les grands espoirs de chaque catégorie et à leur permettre de grappiller de précieuses places dans les classements. En la décrochant, Christian M’Billi est devenu le premier membre de la Team Solide à se parer d’un titre international, le premier aussi à compter dix victoires à son palmarès, de surcroît toutes avant la limite.
 
 
Le public de l’Air Canada Centre de Toronto ne s’y est pas trompé et a apprécié à sa juste valeur la prestation encore une fois très aboutie du Tricolore qui s’y est pris comme à son habitude pour venir prestement à bout de l’expérimenté Marcos Jesus Cornejo, 36 ans et dix-huit succès avant la limite à son compteur, tout de même ! Travail de sape au corps, uppercuts surpuissants, crochets droits dévastateurs : le directeur du combat ne s’est pas fait prier pour comprendre que le sort en était jeté et que le Latino, malmené dans les deux reprises initiales, n’avait aucune chance d’inverser la vapeur.
 
« Une première étape franchie vers mon objectif ultime »
 
« On a affaire à un boxeur dangereux. Il faudra être vigilant. Cela n’a rien à voir avec les adversaires que j’ai pris avant. On passe à un palier supplémentaire », avait averti le protégé de Marc Ramsay, dans la presse, avant d’en découdre.
 
 
A la vue de son duel, on n’a pas vraiment perçu la différence par rapport à ses précédentes sorties tant l’infortuné Cornejo ne l’a jamais inquiété. « Je m’attendais à tout de sa part. Pour ce qui est de ce premier titre, c’est une première étape franchie vers mon objectif ultime », s’est contenté d’affirmer le quart de finaliste des Jeux olympiques de Rio. Nombreux sont ceux qui le voient en mesure de décrocher le Graal planétaire d’ici trois ou quatre ans. A condition de continuer à mener sa carrière aussi intelligemment qu’il l’a fait depuis son passage dans les rangs professionnels, début 2017.
 
Par Alexandre Terrini

 

 

 

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