Martin patiente, Brekiesz s’inquiète

C’est d’un œil lointain qu’André Martin, le président picard de la Fédération française de boxe, suit l’imbroglio qui entoure l’organisation du championnat de l’Union européenne entre le Pontois Karim Achour et Moez Fhima.

Comme tout le monde, André Martin (au centre) est dans l’expectative

« Ce combat est organisé par l’EBU (la Fédération européenne), donc la Fédération n’a rien avoir là-dedans et, surtout, je ne peux rien faire, coupe Martin dès que le sujet est évoqué. La seule chose que je peux dire, c’est que je souhaite que ce combat ait lieu. En ce sens, je soutiens les deux boxeurs ». Martin n’en déplore pas néanmoins cette situation. « Ça fout la merde (sic), dit-il avec son franc parler. Comme tout le monde, je ne peux qu’attendre le 31 août ». C’est-à-dire la date butoir fixée à Ben Yacoub, le promoteur de Fontenay-sous-Bois, pour envoyer à l’EBU les contrats signés par les deux boxeurs, le lieu et la date du combat.

De son côté, Marc-Antoine Brekiesz, conseiller municipal chargé des équipements sportifs de Compiègne où avait été fixé le combat le samedi 3 octobre, découvre le monde de la boxe. « Les règles de leur milieu sont surprenantes, dit l’ancien basketteur professionnel. J’étais en vacances mais j’ai suivi l’actualité, et forcément je suis un peu inquiet concernant la tenue du gala, même si les dirigeants de Pont-Sainte-Maxence se veulent rassurants. Ce serait dommage que cet événement ne se déroule pas comme prévu à Compiègne. C’est une belle exposition pour notre ville. Si de notre côté, on n’a engagé aucun frais dans cet événement, ce n’est pas le cas du club de Karim Achour qui a, par exemple, déjà fait imprimer les affiches. Maintenant, j’attends avec impatience le 31 août. Si le gala a bien lieu chez nous, il n’y aura pas de souci, tout sera au point pour offrir une superbe soirée ».

Par Walter Ignasiak

Source : Courrier Picard