La Française (6 v, 2 d) briguera, ce samedi, devant son public de Vendôme, le titre IBO des mouches face à l’Argentine Ayelen Micaela Alejandra Granadino (9 v, 4 n, 1 d). Avec de réelles chances de succès.
Comme à son habitude, la Tricolore s’est préparée à Londres, désormais sa ville d’adoption où elle enseigne les langues étrangères et d’abord celle de Molière. Au sein de son club, Left Hook - Crochet gauche pour les non shakespeariens -, elle a surtout travaillé le cadrage sous la houlette de son coach, Matthew Burke.
Un choix qui ne tient nullement au hasard puisque l’Argentine n’est pas une puncheuse mais une styliste qui n’aime rien moins que d’en découdre sur les jambes et user sans retenue de son bras avant, en particulier de son jab. Les deux protagonistes ont à peu près la même taille, avec seulement quatre centimètres en faveur de la Sud-Américaine. Une similitude qui devrait plutôt faire l’affaire de la Vendômoise.
« Techniquement, je me trouve plus fluide »
« J’aborde cette échéance dans de bonnes conditions, se réjouit cette dernière. Tout s’est vraiment bien passé. Le but sera de faire le combat en lui imposant un pressing et de tirer parti non seulement de ma puissance mais aussi de ma rapidité gestuelle. C’est vraiment jouable. Je suis confiante. Depuis mon championnat d’Europe, en août 2021, j’ai progressé dans divers domaines. J’ai notamment un meilleur timing et que je lis mieux la boxe de mes adversaires. Et techniquement, je me trouve plus fluide. Je parviens davantage à combiner. Il y a moins de temps morts dans mes actions. »
En somme, les feux sont au vert. « En cas de défaite, raccrocher les gants est une possibilité mais je n’envisage pas la possibilité de perdre, sourit Maie Connan. Si je l’emporte, j’aimerais bien, ensuite, disputer un championnat du monde dans l’une des quatre fédérations majeures. »
