Maëlys Richol sur le podium

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La Française a répondu présent pour son entrée en lice, le 27 avril, lors des championnats d’Europe juniors, à Erevan. Elle s’est en effet qualifiée pour le dernier carré. En huitième de finale, Sandro Spica a également gagné tandis que Kpassagnon Boli a été éliminé.

Maëlys Richol n’a fait qu’une bouchée de l’Estonienne Kristin Bresovskaja, hachée menue avant que l’arbitre ne l’arrête dans la deuxième reprise. La Tricolore s’est immédiatement imposée en patronne, en campant au centre du ring et en imprimant son rythme. « Elle était motivée et n’a pas perdu de temps, se félicite Élias Friha, entraîneur national en charge du collectif féminin jeunes. Elle n’a pas laissé de place à l’Estonienne afin qu’elle ne puisse pas s’installer. Elle l’a bousculée d’emblée. Seul bémol, lorsqu’elle commence à toucher, Maëlys a tendance à s’emballer et à trop se coller à son adversaire au risque de s’exposer. Il faut qu’elle arrive a davantage gérer ses émotions et à garder ses distances même si, encore une fois, elle a été extrêmement efficace et a fait mal à Kristin Bresovskaja. Et techniquement, elle a été propre en délivrant des séries variées. C’est une très bonne entame. » Qu’il faudra confirmer, en demi-finale, devant la Polonaise Anna Aleksandra Cyrek. Ce qui ne sera pas une sinécure car si la Francilienne est plus puissante et très nettement supérieure techniquement, elle devra endiguer la boxe de son opposante, experte en accrochages et pour confondre noble art et lutte. « C’est largement faisable à condition que Maëlys ne tombe pas dans le piège », avertit l’entraîneur national.

« Sandro Spica a bien bossé »

En dépit d’une alerte dans l’ultime round, au cours duquel il a été compté après s’être quelque peu relâché défensivement devant le solide Géorgien Gocha Gordulava, en huitième de finale, Sandro Spica (-63,5 kg) « a bien bossé, se félicite Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif masculin jeunes. Il a été très mobile et a réussi à garder à distance le Géorgien qui est plus petit que lui en l’impactant avec des coups puissants. C’est bien ce qu’il fait ! A lui de ne pas se reposer sur ses lauriers en quart de finale. »

 « Kpassagnon Boli n’a vraiment pas démérité »

Bien que défait au même stade de la compétition mais face au dur Russe Matvei Varakin, de surcroît plus complet et plus expérimenté, Kpassagnon Boli (-71 kg) « n’a vraiment pas démérité, insiste Mohamed Taleb. Il a montré de belles choses intéressantes, notamment en réussissant à combiner. Pour son premier grand championnat, son parcours est très honorable. »

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