Loïc Tajan en force

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Le 26 mars, à Villemandeur, le Loirétain (6 v, 1 d) est devenu champion de France professionnel des coqs en imposant sa puissance pour battre, aux points, à l’unanimité des juges  (96-94, 96-94), le valeureux Abdessamad Ferdaoui (3 v, 1 n, 1 d).

Loïc Tajan est du genre à faire simple quand on peut faire… simple. Lorsque l’on lui demande comment il a forgé son succès, la réponse fuse comme ses poings : « Il y avait de l’adversité, tout ce que j’aime. L’adversaire avait ses chances tout comme j’avais les miennes. Quelle a été la donne du combat ? Je ne réfléchis pas à tout ça. Je boxe pour boxer. Il n’y a rien qui est calculé. J’y vais avec mes armes et c’est tout. Je ne me prends pas la tête. Le combat est fini. Je suis passé à autre chose. La boxe reste un loisir. Je prends ce qu’il y a à prendre. Je suis un opportuniste. »

Entraîneur du vainqueur, Jean-Michel Vincent se montre un tantinet plus loquace : « La stratégie consistait à attaquer sans arrêt. C’est pourquoi Loïc a fait le pressing comme s’il était challenger. A mon avis, il a le niveau pour disputer un championnat de l’Union européenne. En 2019, il a tenu la dragée haute à Élie Konki qui, ensuite, a remporté cette ceinture. Loïc a donc sa place. Si nous avons une opportunité, nous la saisirons, d’autant que nous avons peu d’adversaires en France. »

« Loïc a un punch incroyable »

Abdessamad Ferdaoui a une vision nettement plus nuancée de la confrontation : « Cela a été un super combat, intense de bout en bout. Loïc a un punch incroyable. Il frappe bien plus fort que d’autres qui évoluent dans des catégories supérieures. Malheureusement, j’ai eu des soucis aux coudes. A chaque fois que je prenais des coups, j’avais des décharges électriques. Cela m’a très fortement handicapé. Parfois, il fallait que j’attende que la douleur s’estompe pour remiser alors que le but était précisément de répliquer juste derrière ses attaques et d’essayer de le cueillir. Je lui suis rentré dedans. Si bien que j’ai aussi avancé et je l’ai parfois fait reculer. Je l’ai collé car je n’arrivais pas à tendre les bras parce que cela me faisait extrêmement mal. Il m’a manqué le punch. C’était serré et je respecte la décision. Je ne crie pas au scandale tout comme je ne l’aurais pas fait si cela avait été moi qui avais été déclaré gagnant. Ce championnat de France m’a permis d’acquérir de l’expérience. J’ai prouvé que j’avais les capacités d’en disputer un. »

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