À 44 ans, Tahar Houaoura est l'entraîneur principal du depuis l'an 2000, quand il a pris la relève de Rufino Pineda. « C'est lui qui m'a appris tout ce que je sais. Un homme droit, honnête qui m'a formé entre 1994 et 2000, et m'a laissé les rênes du club à ce moment-là. C'est presque un deuxième père pour moi ».
Tahar Houaoura, l’entraîneur et le mentor à la fois. Crédit image « SO »
Même s'il assure avoir pris du recul depuis quelque temps, Tahar Houaoura reste l'âme et la mémoire du club, dont il est salarié. Toujours très présent au club, cet ancien boxeur de bon niveau (il a participé à des championnats de France) continue pourtant de manger boxe, de respirer boxe, de penser boxe.
« J'ai pris du recul »
« J'ai lâché du lest, j'ai pris du recul. Il y en a qui ne le font pas et qui se plantent. Je m'appuie sur des entraîneurs en qui j'ai confiance, mon frère Moustapha, Samir Rassoul, Brice Coutereau, Marine mais je ne transmettrai pas ce club à n'importe qui. Je ne laisserai pas une structure comme ça à quelqu'un qui n'est pas réfléchi, investi et responsable ». Il avait une dizaine d'années quand il a commencé à fréquenter la salle, pour ne plus la quitter. À l'époque, il côtoyait Saïd Skouma, deux fois champion d'Europe super-welters (1985, 1991) qui a lui aussi été formé à Fumel. « Il remplissait des salles, c'était un puncheur, un grand. Il a manqué deux fois de peu d'être champion du monde », se remémore Tahar Houaoura en montrant le portrait de son idole, toujours accroché au-dessus du ring d'entraînement.
Par Adrien Larelle
Source : Sud Ouest