Les regrets de Marie Connan

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Le 11 novembre, chez elle à Vendôme, la Française (6 v, 3 d) s’est inclinée aux points (96-94, 96-94, 93-97) devant l’Argentine Ayelen Micaela Alejandra Granadino (9 v, 4 n, 1 d) alors que le titre IBO des mouches était en lice. Rageant.

La Française a beau se repasser mille fois le film dans sa tête, elle en conteste l’épilogue. « Je suis fière de mon combat. Je l’ai revu et je me vois quand même gagnante, assure-t-elle. C’est moi qui ai délivré les coups les plus puissants et les plus précis. Ils avaient beaucoup plus d’impact que ceux de mon adversaire. Or, en boxe professionnelle, c’est ce que l’on privilégie. En outre, j’étais beaucoup plus portée vers l’attaque que l’Argentine. Elle ne m’a pas fait mal. Elle faisait du moulinage. En revanche, j’ai eu le tort de tomber dans le piège de ses accrochages. J’aurais dû être plus sur les jambes mais je n’ai pas réussi à le faire. Elle a été maline... Je ne dis pas que je n’ai pas fait d’erreur mais j’ai écouté mon coin qui me demandait d’avancer en étant propre techniquement sur mes offensives et de ne pas m’emporter. Sans oublier de travailler au corps, ce que j’ai un peu négligé par moments. »

Reste que suite à ce revers, la question de l’avenir se pose. Réponse de l’intéressée : « Pour l’instant, je ne peux rien dire. J’ai envie de faire le vide dans ma tête et de réfléchir. Ce n’est pas mon âge qui est en jeu ni qui m’arrêtera. Sur le ring, je n’avais pas trente-neuf ans. Il s’agit plutôt de savoir si cela vaut la peine de faire tous ces sacrifices pour en arriver là. Il me faut aussi le temps de digérer ma déception. »

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