Une soixantaine de jeunes boxeurs et boxeuses, seize comités régionaux représentés, trois jours de compétition (vendredi, samedi, dimanche), deux rings et pas loin de cent combats au total : la salle des arts martiaux de Vendôme vient de vivre un week-end de boxe… qui en appelle sans doute d'autres.
"Nous devons valoriser leur travail"
Si aucun titre officiel n'a été décerné au terme de ce tournoi national, chaque participant a eu l'occasion de disputer trois combats, soit un par jour. Et c'était bien là le but recherché par les cadres techniques de la fédération française. Permettre à ces jeunes boxeurs qui ont souvent des fourmis dans les gants de s'exprimer. En attendant de pouvoir leur proposer, dans un proche avenir, un véritable championnat. « Ce week-end à Vendôme nous a en effet permis de réunir les meilleurs minimes 2e année français, mais aussi les cadets 1re année, confirme Alain Pelay, conseiller technique en charge des compétitions nationales. Ces garçons et filles sont nés en 2001 et en 2002. Ils ont choisi la boxe amateur plutôt que la boxe éducative parce qu'ils ont envie de pouvoir s'engager physiquement, de pouvoir porter les coups. Mais, alors que nous avons un vrai critérium national à proposer aux jeunes qui pratique la boxe éducative, nous n'avons pas encore l'équivalent pour nos amateurs. Et c'est un manque. Car, si nous voulons conserver nos pratiquants, nous devons être capables de valoriser leur travail. Et cette valorisation passe par un vrai championnat ».

Une soixantaine de jeunes boxeurs et boxeuses se sont retrouvés ce week-end, salle des arts martiaux, à Vendôme. - Photo NR, Patrice Juin
Ce manque devrait bientôt être comblé… et pourquoi pas dès la saison prochaine. Auquel cas, le Loir-et-Cher pourrait bien voir revenir les meilleurs minimes français de l'hexagone. « Oui, cela pourrait se faire à Vendôme, confirme Alain Pelay. Ce serait alors dans une salle plus grande. Mais, pour le reste, ce site nous convient. Le cadre est agréable et le Foyer des jeunes travailleurs nous a proposé des tarifs d'hébergement à des tarifs défiant toute concurrence ». Le Loir-et-Cher tient la corde, si l'on ose dire. D'autant qu'Alain Pelay n'a pas non plus oublié Romorantin. Voilà quelques années, la cité solognote avait en effet accueilli plusieurs rassemblements nationaux, notamment dans le cadre du Plan national de détection.
Par Olivier Allègre
Source : La Nouvelle République