Les Coqs combattants : tel est le nom de la nouvelle franchise française engagée en (WSB). A sa tête, Brahim Asloum qui pourra s’appuyer sur un groupe plurimédia de poids, SFR Sport, forcément intéressé par cette compétition par équipe unique en son genre, sorte de championnats du monde des nations qui réunit à la fois des amateurs et des pros à raison de douze pays répartis en trois poules continentales.

 

 

 

Tout a commencé au lendemain des Jeux olympiques de Rio qui ont vu la boxe tricolore triompher. Désireux de s’investir dans la discipline, SFR Sport a alors sollicité l’ancien champion olympique et champion du monde professionnel qui a, entre autres, proposé de relancer une franchise WSB dans l’Hexagone. Un projet forcément stimulant car outre le glorieux souvenir de Paris United, vainqueur des WSB en 2011, les Fighting Roosters comptent dans leurs rangs l’ossature de l’équipe de France olympique qui a enflammé les rings brésiliens.

 

 

 

Élie Konki, Hassan Amzile, Paul Omba-Biongolo et, bien sûr, Sofiane Oumiha ainsi que Souleymane Cissokho en font en effet partie. Tout comme pour le vice-champion olympique toulousain, être de l’aventure était une évidence aux yeux du capitaine de la Team Solide qui s’est vu octroyer le même statut à la tête des Fighting Roosters. « J’ai dit tout de suite oui car la WSB m’a beaucoup aidé dans ma progression, explique Souleymane Cissokko. Cela m’a permis de me professionnaliser. Il y a aussi cette notion de groupe car on ne boxe pas que pour nous-mêmes mais aussi pour une équipe. C’est très important. Certes, on est seul sur le ring mais on a tellement l’habitude de s’entraîner tous ensemble que l’on veut gagner afin que ce soit le groupe qui gagne ».

 

« Ils auront pour mission de faire lever les salles »

 

D’autres pugilistes, dont la plupart ont également été membres de l’équipe de France, ont été retenus. En l’occurrence, Michel Tavarès, Kevin Kodjovi, Abdel Benaïcha, Kevin Lélé-Sadjo, Mamadou Bakary Diabira, Anthony Bret, Samuel Kistohurry, Geoffrey Dos Santos, Chabane Fehim ou encore, Yassine Jafaar. « Ils auront pour mission de faire lever les salles », a averti John Dovi, nommé Directeur sportif. Outre ce dernier, le staff de la franchise sera composé de deux entraîneurs, Mariano Gonzalez Cosme et Mohamed Boulakhras, ainsi que d’un soigneur, Laurent Boucher.

 

 

 

Premier rendez-vous, le 23 février prochain, à Paris, dans la prestigieuse Salle Wagram qui a vu défiler, dans le passé, nombre de vedettes du noble art. Les deux autres soirées auront lieu en province, au Cannet et à Toulouse, dans la mesure où les Coqs combattants représentent la France dans son ensemble et non pas une ville en particulier. « C’est une équipe de France. Nous sommes repartis sur une nouvelle dynamique accompagnés d’un très gros diffuseur », se félicite Brahim Asloum qui espère bien que ses Fighting Roosters mettront « des roustes » à leur futurs adversaires.

 

Par Alexandre Terrini

 

Mise en ligne par Olivier Monserrat-Robert

 

Crédit images - Karim de la Plaine

 

 

Vendredi 10 février : Maroc vs Franc.

Jeudi 23 février : France vs Royaume-Uni à Paris.

Jeudi 9 mars : France vs Italie au Cannet.

Vendredi 24 mars : France vs Maroc à Toulouse.

Jeudi 6 avril : Royaume-Unis vs France.

Vendredi 21 avril : Italie vs France.

Quarts de finale aller les 12 et 13 mai.

Quarts de finale retour les 19 et 20 mai.

Demi-finales aller les 2 et 3 juin.

Demi-finales retour les 9 et 10 juin.

Finale aller les 23 et 24 juin.

Finale retour le 30 juin et le 1er juillet.