Chez lui, en Guyane, le Français (12 v) tentera, ce samedi, de s’emparer du titre EBU silver vacant des lourds-légers. Pour cela, il devra se défaire du frappeur ukrainien établi en République tchèque, Victor Trush (8 v, 1 n, 2 d).
Huit mois après avoir conquis la ceinture nationale, Leonardo Mosquea a donc sa première opportunité continentale face à un puncheur, vainqueur de tous ses combats avant la limite. Pas de quoi, cependant, effrayer le Tricolore. « Comme à chaque fois, il faudra être vigilant défensivement, lever les mains et faire attention, prévient-il. Le but sera de déployer ma boxe en étant organisé et d’obliger Victor Trush à travailler le maximum possible. Ce sera à moi d’être le patron du ring en imposant ma puissance et en avançant. Mais si je dois aussi tourner pour éviter ses coups lourds, je le ferai. En somme, il faudra que je procède intelligemment. En amateurs, j’avais un peu tendance à m’exposer mais j’ai corrigé ce défaut depuis que j’évolue en pros. »
« Pour l’instant, tout s’enchaîne bien et on est sur de bons rails »
Bref, tous les feux sont au vert : « Pour l’instant, tout s’enchaîne bien et on est sur de bons rails. Je préfère la boxe pro car on a davantage de temps pour s’exprimer. On peut se permettre d’avoir un game plan et de mettre en place des stratégies spécifiques pour user l’adversaire »
Leonardo Mosquea aura la chance d’en découdre à domicile grâce au concours de son sponsor, l’équipementier de sport Flexcible, dont la contribution a permis de remporter les enchères. Sa préparation, entamée dès le mois de septembre, s’est déroulée à Lyon où il réside, sous la houlette de son entraîneur, Laurent Faubel, au sein de son club, Bron Boxing Academy. Là, il a notamment mis les gants avec le nouveau champion de France de la catégorie, Alexandre Coustre. « Je suis serein car je sais que je suis prêt, assure le Guyanais. On y va avec confiance. »
