Ces derniers temps, les nuits sont courtes pour le manageur général du CSNA, tant les échéances se succèdent à un rythme effréné. Tour d'horizon.
Le 14 mars à Bayard, Hakim Chioui tiendra le haut du pavé. Réussira t-il là où Madjid Zaïm avait échoué avec les honneurs, aux Vieilles Forges, voici presque 9 ans (23 juin 2006) pour le titre de l'UE face à Jean-Louis Mandengue ? A suivre...
Eh oui, c'est au sein du Club Sportif Nouzonville Ardennes que l'on trouve trois pugilistes de la catégorie qui, le 14 mars prochain, monteront sur le ring installé pour l'occasion à Bayard avec des objectifs différents, certes, mais de haut niveau.
L'Europe pour Chioui
Pour sa 35e sortie professionnelle, Hakim Chioui (28 ans ; 30 victoires, dont 19 avant la limite, 1 nul, 3 revers), ancien roi de France, disputera le combat le plus important de sa carrière. Son adversaire, Igor Mikhalkin, bien que plus âgé d'un an, a disputé moitié moins de duels chez les rémunérés (15 succès, dont 8 expéditifs, 1 échec) que le Nouzonnais. Toutefois, lors de ses deux dernières prestation, le fausse-garde russe s'est offert le scalp de notre compatriote Doudou Ngumbu, titre WBO-Intercontinental en jeu, puis Mohammed Belkacem, le 11 avril dernier, pour le titre européen vacant (abandonné par l'Allemand Braehmer qui le 21 mars disputera un cinquième championnat mondial, fédération WBA) en disposant de l'Algérien de naissance installé en Suisse par décision technique aux points dans la huitième reprise.
UE, en toile de fond, pour Amar
À 32 ans, le Marseillais n'a plus de temps à perdre. En mai dernier, Mehdi Amar a tenu la dragée haute à Konni Konrad (match nul pour le titre WBA-International) qui compte 1 défaite en 23 combats. Aussi, le sociétaire du CSNA (seulement quatre revers et deux nuls en 35 sorties) a été désigné en décembre dernier co-challengeur au titre vacant de l'Union européenne des poids mi-lourds avec de l'Ibère Adasat Rodriguez (28 ans ; 1,78 m ; 10 succès, dont 6 avant la limite, 2 nuls, 3 défaites), champion d'Espagne de la division, qui a tenu 11 rounds face au Suédois invaincu Éric Skoglund, pour ce même titre voici un peu plus d'un an. C'est bien pour cela que le 14 mars, à Bayard, la défaite sera interdite face au Letton Andrejs Pokumeiko (7 succès, 7 défaites) qui vient d'être battu avant la limite par un certain Doudou Ngumbu si Mehdi veut garder sa place. Ce dernier est également challengeur officiel de Patrick Bois Jr., pour le titre national, mais il a déjà assuré qu'il ferait tout son possible pour ne pas avoir à affronter un "ami".
Bois Jr. attend son heure
Roi de France des mi-lourds, Patrick Bois Jr. sera lui aussi à l'affiche du gala de Bayard, à la mi-mars. Battu à seulement trois reprises en 17 confrontations, le Vrignois, qui s'est tout de même frotté à Enrico Koelling, invaincu en 16 sorties, titre WBA-Intercontinental en jeu, va devoir répéter ses gammes, en attendant mieux, face à l'expérimenté fausse-garde letton Arturs Kulikauskis (24 ans ; 1,82 m ; 15 victoires, dont 7 avant la limite, 4 nuls, 22 défaites). Pour le reste, si Amar est son challengeur, Bois Jr. devrait remettre sa ceinture en jeu (s'il ne l'abandonne pas pour un autre projet) face à Kevin Thomas-Cojean, déjà battu à ce niveau par Hakim Zoulikha. Lequel avait ensuite cédé face au mi-lourd 08. Derrière, suit le Nordiste Mohammed Merah (2 défaites en 17 combats) qui, jusque-là s'était attelé à obtenir des titres internationaux et reste sur un échec (arrêt dans le deuxième round) pour son premier combat l'étranger, face à l'Allemand invaincu Dominic Boesel (17 succès) pour la ceinture WBO-Intercontinental.
Franck Marquis et Olivier Monserrat-Robert