Le podium se rapproche

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En huitièmes de finale des championnats du monde juniors, à La Nucia, en Espagne, Marwan Mouflih (-57 kg) et Maelys Richol (-66 kg) ont livré des prestations qui leur font espérer le meilleur.

Marwan Mouflih a remporté les trois rounds de son duel face au Thaïlandais Phisit Paochanthuek sur les scores respectifs de 3-2, 4-1 et 5-0. Un pointage qui illustre sa montée en puissance au fil des minutes contrairement à la plupart des pugilistes qui s’étiolent à mesure que les reprises se succèdent. Devant un rival qui avançait en délivrant des séries de deux à trois coups puissants, il a donné le change à mi-distance en blocages et en remises. Le tout en se montrant le plus précis. Dans le deuxième opus, c’est l’Isérois qui imposait le pressing et désaxait dès qu’il avait touché ou qu’il contre-attaquait lorsque de Thaï avait déclenché le premier. Surtout, c’était lui qui débutait et concluait les actions. Enfin, dans l’ultime épisode, sa performance virait à la démonstration.

« Marwan a parfaitement géré ses émotions et son stress, commente Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif masculin jeunes. Il était à l’aise et prenait l’ascendant psychologique. Il se déplaçait parfaitement dans le ring pour endiguer les assauts de l’Asiatique, lequel était enclin à se jeter. C’est un match qui nous permet de nous projeter et de se dire que le niveau est là. En revanche, Marwan a trop tendance à laisser, pendant un temps, ses adversaires attaquer pour les tester et prendre des informations, ce qui est un jeu dangereux. »

L’entrée tonitruante de Maelys Richol

De son côté, Maelys Richol (-66 kg) a fait une entrée tonitruante en venant à bout de Kaho Matsumoto arrêtée par l’arbitre en trente secondes chrono. Exploitant son allonge supérieure, la Francilienne délivrait un premier enchaînement à distance qui ébranlait la Japonaise. Celle-ci, littéralement apeurée, était comptée avant de l’être de nouveau de la même manière, le directeur du combat mettant alors fin à son supplice. A l’évidence en pleine confiance et extrêmement appliquée, « Maelys a mis en place ce que nous avions programmé », se réjouit Elias Friha, entraîneur national en charge du collectif féminin jeunes, conscient que l’Essonnienne a une sacrée carte à jouer dans cette compétition.

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