Le grand rendez-vous de ces Dames

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Ce jeudi, au Casino d’Enghien-les-Bains, Rima Ayadi (9 v) et Licia Bourdersa (21 v, 1 n, 2 d) disputeront le titre européen vacant des super-plumes. Un duel franco-français qui s’annonce palpitant et indécis.

« J’ai vraiment hâte. Cela fait un moment que je prépare cette échéance ! », s’exclame Rima Ayadi. En effet, la Francilienne a été désignée challenger officielle depuis septembre dernier. Elle devait, initialement, recevoir la réplique de la Belge Delfine Persoon avant que cette dernière ne renonce pour cause d’opportunité mondiale. « J’ai été déçue car cela aurait été un super challenge avec la possibilité, en cas de victoire, de devenir numéro deux mondiale. Cela aurait été le jackpot. En tout cas, vous imaginez le rythme qui est le mien depuis maintenant des mois », sourit l’Yvelinoise.

Avertie moins d’un mois avant le jour J, Licia Bourdersa n’a, cependant, pas hésité à relever le défi. « Je suis quelqu’un qui s’entraîne pratiquement tout le temps et qui a une très bonne hygiène de vie. J’étais donc déjà en condition. En outre, je n’avais pas de combat de prévu. Nous nous sommes dit que c’était une opportunité face à une adversaire prenable », justifie la Lilloise.

En revanche, dès que l’on aborde la tactique, aucune des deux protagonistes ne veut dévoiler ses batteries. Motus et bouche cousue. « On ne va pas le révéler. Ce sera la surprise », rigole la Nordiste qui, dixit, misera sur ses « qualités techniques » et a notamment mis les gants avec Victoire Piteau. « J’ai les capacités et l’expérience pour l’emporter », estime-t-elle.

« Je me suis préparée à toutes les configurations, explique, de son côté, l’élève Abadila Hallab. Je saurai m’adapter en étant capable de boxer sur les jambes comme d’être plus agressive et de combiner. Cela me rassure. J’ai énormément amélioré mes points faibles et accentué mes points forts. Je varie beaucoup mieux les cibles lors de mes enchaînements alors qu’auparavant, je ne visais quasiment que le visage. J’ai mis les gants avec des membres de l’équipe de France mais également avec des garçons. J’ai donc travaillé à la fois la rapidité et la puissance. J’aborde vraiment bien ce championnat. Je suis prête. »

A noter que Rima Ayadi et son association, 1er Round, qui s’appuie sur le noble art comme outil d’inclusion et d’insertion à l’intention de divers publics en difficulté, ont démarché les sponsors pour boucler le budget de l’évènement.

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