Le BCC a mis le paquet

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Pour son premier gala de 2017, le 18 février prochain, le club castelroussin a vu les choses en grand avec trois combats professionnels de haute facture.
 
 
Encadrés par Sofian Bahi et Kader Namsaoui, les amateurs du Boxing-Club castelroussin sont prêts à enflammer le ring pour le premier gala de l'année à domicile
 
Bon sang ne saurait mentir. Bechelgui Bahi souffrant et dans l'impossibilité d'organiser le premier gala du BCC de l'année 2017, son fils Sofian a repris les rênes à bras-le-corps. Et il n'a pas fait les choses à moitié pour concocter une soirée qu'il annonce lui-même « explosive », samedi 18 février prochain, au gymnase Jablonski. « On a programmé trois combats professionnels au lieu des deux habituels et on a voulu que ceux-ci soient de très haute tenue. Avec une idée fixe, qu'ils soient 100 % français et même à forte saveur régionale », précise Sofian Bahi.
 
Braik prophète en son pays ?
 
C'est ainsi que Maurice Possiti (Joué-lès-Tours), Aghilas Braik, licencié à Bourges mais castelroussin d'origine et formé anciennement à Saint-Maur, et Romain Couture (Dreux), un habitué des galas du BCC, seront les têtes d'affiche de la réunion. « Le gros morceau, c'est le combat de lourds légers entre Possiti et Kevin Buval. Pour plein de raisons : ce sera un combat en huit rounds de trois minutes, c'est un quart de finale de la Coupe de la ligue dont Possiti est le tenant du titre, et, en plus, les deux se sont déjà rencontrés deux fois et ont remporté une victoire chacun. Ça promet de cogner entre ces deux forces de la nature et je ne suis pas sûr que le combat aille jusqu'au bout », annonce le grand coordonnateur du gala du BCC.
 
 
Le Jocondien Maurice Possiti (30 ans) sait qu'il aura fort à faire contre Kevin Buval
 
Un peu moins d'un an après sa seule apparition dans l'Indre en tant que professionnel, Aghilas Braik, lui, cherchera à faire encore meilleure figure que lors du gala d'Issoudun d'avril dernier, où il a arraché le nul contre Kalilou Dembele. C'est, pour l'heure, le seul petit accroc à la carrière pro du poulain de Farid Boudelli au Ring Berruyer, qui a remporté ses quatre autres combats. Mais il devrait avoir de la répartie avec Nicolas Ladias, « un bon boxeur, technique, et qui a plus d'expérience », estime Sofian Bahi au sujet du Lyonnais aux 12 combats pros. Enfin, le gala du BCC marquera les grands débuts professionnels de Romain Couture, qui se lancera dans l'arène face à un autre (quasi) débutant, le Parisien Youssef Benyahya, qui affiche deux combats (1 victoire, 1 défaite). « On connaît bien Romain car il est déjà venu boxer lors de nos galas quand il était amateur. C'est un jeune très prometteur, qui vient d'ailleurs d'intégrer la Team Deauville, ce qui veut dire quelque chose », souffle Sofian Bahi. Si les professionnels tiendront évidemment le haut de l'affiche le 18 février, neuf combats amateurs ou de boxe éducative compléteront le plateau. L'occasion de repasser la quasi-totalité de la jeune garde du BCC en revue, avec une loupe grossissante sur le retour aux affaires de l'élégant Sami Ezzahar (20 ans) après trois années d'absence. Les progrès des « tauliers » que sont Vincent Alonso, Yliès Villaudière et Hamza Abdullaev seront à surveiller, tandis que la curiosité devrait guider le public vers les combats de boxe éducative, avec deux filles au programme (Lory Bénard et Alix Lhomme) et un Bryan Bayard qui, à 10 ans, est décrit comme « un petit phénomène » par Sofian Bahi.
 
Gala du BCC, samedi 18 février, à partir de 20 h 15, au gymnase Jablonski. Entrée : 16 € (trois premiers rangs), 8 €. Réservations : Sofian Bahi, tél. 06.30.43.82.75.
 
Par Ludovic Lagasse
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

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