Last train to Paris

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Le dernier Tournoi de qualification olympique (TQO) mondial, débute ce vendredi, à Bangkok, pour s’achever le 2 juin prochain. Cinq Tricolores joueront leur va-tout.

Le groupe masculin, dans son intégralité, est parti de Thaïlande dès le 9 mai. Non seulement pour absorber sans heurt le décalage horaire mais également pour effectuer, en amont, un camp d’entraînement multination. Ceux qui ont déjà leur billet en poche sont repartis le 21 mai. Ils ont laissé Samuel Kistohurry (-57 kg), Yojerlin Cesar (-80 kg) et Soheb Bouafia (-92 kg) en découdre. « Tout se présente bien. Il n’y a ni blessure ni problème à déplorer, se félicite Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il y a beaucoup d’envie, sachant, en outre, que Samuel et Yojerlin ont été médaillés lors des récents championnats d’Europe, ce qui ne peut que les booster. En somme, il n’y a plus qu’à… »

En Thaïlande, Samuel Kistohurry a mis l’accent sur la vitesse et la puissance, histoire d’être encore plus impactant. Yojerlin Cesar s’est, quant à lui, évertué à peaufiner ses attaques et ses appuis ainsi que sa faculté à s’engager davantage et à terminer les actions. Enfin, Soheb Bouafia a encore étoffé sa réactivité et sa mobilité tout en entretenant son physique très au-dessus de la moyenne.

A noter que les deux premiers devront figurer dans le trio de tête - les deux perdants des demi-finales se rencontrant afin de déterminer l’heureux élu - pour aller aux JO tandis que le Roubaisien, lui, devra « seulement » figurer dans le dernier carré pour réaliser son rêve. « Les trois ont les qualités pour aller aux Jeux », assure Malik Bouziane.

Le collectif féminin a suivi le même programme puisqu’il était dans sa totalité du voyage en Extrême-Orient pour participer au stage prévu sur place au cours duquel de nombreuses oppositions étaient au menu. Outre la cohésion d’équipe qu’il s’est agi d’entretenir savamment, le travail a été extrêmement personnalisé avec comme visée principale de conforter les points forts de chacune. Celles qui sont qualifiées pour Paris sont également rentrées dans l’Hexagone le 21 mai. Seules sont donc restées leurs comparses qui briguent un sésame pour participer aux Jeux.

En l’occurrence, Émilie Sonvico (-66 kg) qui « est dans une très bonne dynamique, se félicite Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Lors du stage aux États-Unis, elle a enchaîné de très bonnes prestations. En outre, elle a conforté sa place de numéro une française en battant Maëlys Richol lors du test-match pour désigner laquelle des deux serait alignée au TQO. Elle a donc fait le plein de confiance et tous les feux sont au vert. Sur le ring, elle misera avant tout sur ses qualités que sont ses déplacements et ses contre-attaques. »

De son côté, Romane Moulai (-54 kg) a eu un coup de moins bien sur le plan physique, en mars, lequel a été objectivé médicalement. Mais elle est, depuis, dans une phase ascendante. La concernant, les semaines passées ont essentiellement été mises à profit pour maximiser son potentiel offensif. La Phocéenne comme la Gardoise devront atteindre les demi-finale pour voir Paris. « C’est jouable », estime Stéphane Cottalorda.

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