L’Agence lancera, dès cette année, un appel à projets doté de 2 millions d’euros à destination des acteurs socio-sportifs afin de stimuler le déploiement de projets innovants. Pour être retenus, ces derniers devront démontrer en quoi le sport, ses pratiquants et/ou ses licenciés sont porteurs d’innovation sociale. Le tout en valorisant une démarche participative ainsi que des actions partenariales et d’ouverture vers d’autres sphères. Un leitmotiv qui est, entre autres, celui de la boxe et de ses instances.

 

 

 

Dans un tout autre registre, 7 millions d’euros par an seront affectés aux territoires ultramarins dans le cadre des Contrats de convergence et de transformation (2019-2022). Objectif : financer des projets de construction ou de rénovation structurantes d’équipements sportifs ainsi que l’acquisition de matériels lourds destinés à la pratique sportive en Outre-mer mais aussi en Corse. Une opportunité dont les clubs de boxe locaux pourraient profiter à l’heure où la FFBoxe multiplie les actions en direction des comités régionaux des Dom-Tom afin d’y asseoir le développement du noble art. Le ministère des Outre-mer va également mettre la main à la poche, si bien qu’au total, 56 millions d’euros sur quatre ans seront dévolus à réalisation d’équipements sportifs en Outre-mer.

 

 

 

Le Conseil d’administration a également officialisé les critères du financement, par l’Agence, de l’accompagnement des sportifs de haut niveau, l’objectif étant, on le sait, d’augmenter le nombre de médailles olympiques et paralympiques dans l’escarcelle tricolore. Dans ce cadre, « une attention toute particulière sera portée sur la situation sociale, personnelle de chacun des sportifs, critère déterminant de la performance », assure le ministère des Sports. Outre les aides personnalisées en direction des sportifs de haut niveau, l’Agence va octroyer une nouvelle allocation de ressources pour des sportifs identifiés comme potentiellement médaillables lors des prochaines olympiades et paralympiades. Des bourses leur seront attribuées qui pourront atteindre 2 500 euros nets mensuels selon certains critères d’éligibilité. Là, il ne s’agira pas de récompenser un résultat mais bien de placer l’athlète dans les meilleures conditions pour l’obtenir. L’affiliation des uns et des autres à ce programme sera, bien sûr, revue régulièrement.

 

 

 

Par ailleurs, l’Agence nationale du sport déploiera un dispositif baptisé « optimisation de la performance » consistant à initier des programmes d’accompagnement transversaux (en matière de recherche scientifique, de renforcement de l’encadrement, d’accompagnement psychologique…) à destination des fédérations, de leurs sportifs et de leurs entraîneurs. Cette approche doit, explique le ministère des Sports, « permettre une mise en cohérence globale des programmes et des projets et une mutualisation des travaux afin d’aller chercher un avantage concurrentiel pour progresser durablement et contribuer de manière significative au tableau des médailles, lors des grandes échéances ».

 

Alexandre Terrini