Alors que la saison est à présent plus que jamais lancée, ses dirigeants s’attellent à faire avancer les dossiers qui concourent à renforcer la structuration de la discipline sur l’ensemble du territoire.
Bientôt des gants de couleur
L’instauration des gants de couleur est l’un des dossiers majeurs du présent exercice et des suivants. A l’image de ce qui existe dans d’autres sports de combat, ils permettront de proposer des étapes d’apprentissage matérialisées dans le cadre de la formation du boxeur, lequel se verra assigner des objectifs clairs. Ils ont également vocation à servir de support pédagogique aux entraîneurs de club afin de tendre vers un haut niveau de pratique.

Leur mise en place implique, au préalable, de formaliser les objectifs techniques et d’apprentissage. Et ce, avec le soutien de tous les cadres de la Fédération et des commissions fédérales concernées, comme l’a rappelé, Daniel Lemoine, Président de la Commission de l’emploi et des formations, lors du Comité directeur qui a approuvé, le 13 octobre dernier, à la majorité moins deux abstentions, le principe d’un tel dispositif.
Un nouvel organigramme pour la DTN
Le DTN Patrick Wincke a, quant à lui, opéré les ajustements qu’il a estimé nécessaires pour que la Direction technique nationale retrouve un fonctionnement le plus serein et le plus efficient possible. Il a présenté aux élus fédéraux le nouvel organigramme des cadres sportifs de la FFB. Cette organisation reprend dans ses grandes lignes la précédente mais de manière plus détaillée, en précisant spécifiquement les missions des uns et des autres. Elle a été officialisée à l’issue du séminaire des cadres qui s’est tenu, le mois dernier, à Montpellier.
Ce qui, évidemment, n’exclut pas les actions transversales, par exemple, en matière de détection, ainsi qu’un quadrillage de l’ensemble du territoire par le biais de Conseillers techniques sportifs (CTS) missionnés dans chacune des grandes régions et rattachés à un référent national. Pour ce qui est des pôles, celui de Nancy, réservé aux jeunes, est maintenu alors que celui de l’Insep est désormais ouvert aux filles.
Grandes régions : l’échéance approche
Troisième cheval de bataille est non des moindres, le reformatage des comités régionaux pour se conformer au redécoupage administratif de la Métropole en treize grandes régions administratives. Un chantier chapeauté par Pascal Cordier, notamment sur la base d’un document rédigé par l’ancien DTN, Kevinn Rabaud. Lors du dernier Comité directeur, il a rendu compte de l’état d’avancement des sept processus de fusion qui ont été engagés. Trois d’entre eux sont déjà sur la bonne voie, l’objectif étant, à chaque fois, d’éviter que des questions d’ego et des querelles de personne ne plombent ces rapprochements de toute façon inévitables puisqu’imposés par la loi. Pour faciliter les choses en apportant un soutien technique et, le cas échéant, mettre de l’huile dans les rouages, la commission fédérale qui gère ces fusions est à la disposition des comités régionaux qui en éprouveraient le besoin. Mais il convient de rappeler qu’il incombe aux présidents des comités concernés de faire le nécessaire pour que les choses aboutissent.

A noter que suite au vote en ce sens du Comité directeur fédéral, une antenne délocalisée du nouveau comité régional pourra être créée et demeurer fonctionnelle dans un but d’efficacité et afin de maintenir un lien de proximité avec les clubs et les comités départementaux éloignés du siège du nouveau comité régional. Sachant que cette antenne sera, bien sûr, sous la tutelle du siège du comité régional. De son côté, la Fédération n’interviendra, conformément à ses statuts, qu’après le 31 décembre de cette année pour dissoudre les comités récalcitrants qui n’auront pas respecté les règlements en n’appliquant pas la loi. Quant à ceux qui auront fusionné, ils devront impérativement envoyer à la FFB tous les documents afférents et la tenir informée de la tenue de leur d’Assemblée générale de dissolution et de création.
Questions diverses
Le Comité directeur a eu à débattre de divers sujets qui, chacun à leur niveau, impactent la discipline. Parmi eux, on peut en particulier citer le rôle accru dévolu aux délégués de réunion pour noter les avertissements et les pénalités ; la reconnaissance, en France, de l’International Boxing Organization (IBO) ou encore, les conventions actuellement en préparation, d’une part, entre la FFB et son homologue monégasque (FMB), d’autre part, entre la FFB et la Fédération française du sport universitaire (FFSU).
Par Alexandre Terrini
Mise en ligne par Olivier Monserrat-Robert