La boxe, quel punch

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La boxe est un sport de combat qui se pratique en un contre un avec des gants rembourrés. On connaît tous les pugilats, la rixe ou bien encore le pancrace (le plus violent des trois). Ils sont tous trois les ancêtres de la boxe moderne qui naquit au milieu du XXe siècle.

Jean-Claude Franques et Djamel Azzizi à l'entraînement avec les petits champions. Crédit image : NDUM

On a coutume de rattacher la boxe à la bagarre mais elle est bien plus que cela. Pour certains elle est l'école de la vie où l'on apprend les valeurs et le respect. De grands noms se sont illustrés dans ce domaine tel que Mohamed Ali, Marcel Cerdan ou bien encore Mike Tyson pour ne citer qu'eux. Le club de Villeneuve-sur-Lot a connu et connaît encore des vedettes depuis sa création en 1971. Le club fut repris en 2000, après une cessation de plusieurs années, par Jean-Claude Franques, entraîneur et ancien grand boxeur avec, à son compteur, une centaine de combats.

Respect et valeurs de la vie

Dans les cordes du ring, là où la magie opère, on peut y croiser une ancienne grande figure des Walter, Djamel Azzizi qui fut professionnel pendant une période de deux ans. Après avoir empoché son diplôme de prévôt fédéral, il peut dès lors entraîner les jeunes et moins jeunes du club. Lorsqu'on lui demande quelles sont les qualités pour être un bon boxeur, il répond avec le sourire : « Il faut aimer les coups et être un peu bagarreur. ça ne fait pas de nous des mauvaises personnes car dans ce milieu on nous apprend rapidement l'intégration, le respect et les valeurs de la vie. La plupart des jeunes qui sortent de la boxe sont obéissants et respectueux. Pour ma part j'avais de l'énergie en trop, il fallait la sortir ». Effectivement, la boxe est un très bon sport pour tout ce qui est cardio mais aussi mobilité. On peut commencer la discipline dès l'âge de 5 ans. Samir Ziani, présent à l'occasion confira : « En commençant tout jeune, on a plus de chance de savoir encaisser et esquiver les coups et on se fait moins mal. En plus on est protégé par un casque, ce qui minimise encore plus les chocs ». Jean-Claude Franques rajoute que « les petits ne se tapent pas vraiment, ils s'amusent à se toucher, ils boxent pour marquer des points et non pour se mettre K.-O. Nous leur faisons faire des jeux de touches ». Le club regroupe une quarantaine de licenciés dont pas loin de la moitié sont des jeunes de moins de 18 ans. La pratique est aussi bien masculine que féminine. Pour preuve, une fratrie de triplés composée de deux filles, Emmy et Elise, et un garçon, Michel, exercent cette discipline. « Michel a commencé la boxe un jour avant nous, nous avons vu à quoi ça ressemblait et nous avons suivi. Ça nous plaît bien » confie Emmy. Alors on enfile les gants, on monte sur le ring et on se prépare pour un combat épique, car la boxe mérite vraiment d'y faire un crochet !

Par Nicolas Dumoulin

Source : La Dépêche.fr

 

 

 

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