Si le sport en général aura été l’un des grands perdants de l’épidémie de Covid-19, la boxe aura payé un tribut plus lourd que d’autres en étant l’objet de restrictions accrues. En témoigne le calendrier du déconfinement révélé par les services du Premier ministre, le 9 mai.

A partir du 19 mai, les mineurs pourront de nouveau se rendre dans les gymnases alors que les adultes devront patienter jusqu’au 9 juin. A ces dates et jusqu’au 30 juin, l’affluence de ces infrastructures ne devra, en outre, pas dépasser 50 % de leur capacité d’accueil. Mais que les amoureux du noble art ne se réjouissent pas trop vite car ils ne sont, hélas, pas tous concernés par ces assouplissements. En effet, au 19 mai, les sports de combat ne seront autorisés en intérieur, avec ou sans contact, que pour les mineurs. Et ce, pas après 21 h 00, heure du couvre-feu.

Un préjudice indéniable pour les clubs de la FF Boxe

Pour pouvoir reprendre le chemin de la salle et pratiquer la boxe en toute liberté, sans contrainte, les grands, eux, sont priés d’attendre le 30 juin, en clair, pratiquement à la fin de saison sportive. Un préjudice indéniable pour les clubs de la FF Boxe qui espéraient ardemment retrouver, même pour quelques semaines et avant les vacances estivales, la totalité de leurs adhérents ; histoire de se rappeler au bon souvenir de leurs licenciés et de les inciter à revenir à la rentrée prochaine pour stopper la baisse hémorragique des effectifs.

D’ici là, les clubs peuvent, toutefois, proposer des contenus de séance à leurs adeptes majeurs mais systématiquement en extérieur. A compter du 19 mai, les cours de boxe en plein air ne devront pas réunir plus de dix personnes et les contacts, pour ces derniers, seront toujours prohibés et les gestes barrières de rigueur. Le tout jusqu’à 21 h 00. Enfin du 9 juin au 30 juin, les contacts gants aux poings seront permis mais par groupe ne dépassant pas vingt-cinq élèves avec un couvre-feu qui débutera à 23 h 00. Bref, la normalisation n’est pas pour tout de suite.