Bien sûr, la règle de fermeture des enceintes sportives couvertes demeure plus que jamais de rigueur en cette période de troisième confinement censé durer quatre semaines. Néanmoins, il est encore possible de s’entraîner à la chose pugilistique. A certaines conditions.
Les salles de boxe ne sont accessibles qu’aux sportifs professionnels ainsi qu’aux athlètes de haut niveau et autres inscrits dans le Projet de performance fédéral (PPF). Ceux-là sont habilités à continuer de se préparer normalement et même à effectuer du travail d’opposition.
Par ailleurs, les personnes en formation universitaire ou professionnelle ainsi que celles détenant une prescription médicale d’Activité physique adaptée (APA) et celles en situation de handicap peuvent également faire de la boxe en lieu clos à condition de respecter les gestes barrières, notamment la distanciation, ce qui interdit tout contact.
Pour le grand public, il n’est certes pas envisageable de suer dans des équipements en intérieur. En revanche, les clubs ont tout loisir de concocter et de conduire des séances en plein air à l’adresse des majeurs comme des mineurs. Là encore, en appliquant scrupuleusement les gestes barrières et la distanciation. D’ailleurs, le Gouvernement encourage ouvertement les associations et les instances fédérales à proposer des déclinaisons de leur discipline en extérieur. Il est donc permis, pour les clubs de la FF Boxe, de programmer des entraînements hors les murs sans opposition mais en mettant l’accent sur d’autres fondamentaux comme la technique individuelle, les déplacements ou encore, la préparation physique. Pour cela, il convient de se référer aux différents documents publiés par la FF Boxe depuis un an suggérant des axes et des modalités de travail spécifiques avec des exercices correspondants.
Les règles de sécurité s’appliquent pleinement et dans leur intégralité
Dans tous les cas, les sessions doivent avoir lieu sous la direction d’encadrants diplômés de la FF Boxe, c’est-à-dire a minima titulaires du prévôt fédéral. Le fait que l’environnement ne soit pas celui habituel ne leur confère pas pour autant un aspect informel. Il n’autorise en rien à s’affranchir des dispositions qui régissent la pratique de la boxe dans le cadre fédéral. Ainsi, les règles de sécurité s’appliquent-elles pleinement et dans leur intégralité, qu’elles aient trait à la situation sanitaire ou, plus largement, au Code sportif de la boxe. Hors de question, également, que ces cours, sous prétexte qu’ils aient lieu dehors, incluent des participants non licenciés à la FF Boxe. Il en va de la responsabilité des clubs, laquelle serait immanquablement mise en cause en cas d’accident.
Sachant que le Gouvernement a souhaité se montrer facilitateur en autorisant de déroger à la limite de déplacement de dix kilomètres. En effet, il est désormais possible de se rendre dans un équipement sportif dûment identifié comme tel (et non un espace public) situé au maximum à trente kilomètres de son domicile, qu’il soit implanté dans le département de résidence ou dans un département frontalier.
En revanche, le couvre-feu à 19 h 00 s’impose à tous les pratiquants.



Les mots d'ordre restent Vigilance et Observation des gestes barrières comme le rappelle le Gouvernement avec sa nouvelle campagne "Dedans avec les miens, dehors en citoyen".
