Vladimir Klitschko statuera sur une revanche contre Anthony Joshua d'ici quinze jours, tandis que l’IBF a décidé d’approuver ces retrouvailles. Mais une chose est sûre : le cadet de la fratrie Klitschko ne remettra les gants qu’à la condition de reboxer Joshua.

Avant-hier, l’Internationale Boxing Fédération (IBF) a accédé à la demande de l’Anglais invaincu (27 ans ; 1,98 m ; 19 victoires avant la limite) de remettre en jeu sa ceinture rouge et or face à l’Ukrainien - né au Kazakhstan - plutôt que face au Bulgare Kubrat Pulev. L’IBF a émis deux conditions à cette exception : que le combat ait lieu avant le 2 décembre et que le vainqueur de la revanche affronte ensuite Pulev. La deadline fixée ne semble pas problématique puisque la date évoquée pour ce combat revanche est celle du 28 octobre. Reste à trouver le lieu : Nigeria, Dubaï, Etats-Unis, Cardiff.

L’ancien champion de la catégorie-reine (41 ans ; 1,98 m ; 64 victoires, dont 53 avant la limite, 5 échecs), qui s'est incliné par arrêt de l’arbitre dans le onzième round après un uppercut qui restera gravé dans les mémoires contre le Britannique, le 29 avril dernier au Wembley Stadium devant 90.000, a déclaré que sa vie « n'était pas que sport et boxe » et qu'il devait préparer « la carrière après la carrière », selon ce qu'a rapporté l'agence de presse de langue allemande Deutsche Presse-Agentur. Klitschko, surnommé « Steel Hammer » (en référence à sa droite surpuissante), a régné sur les « gros » pendant 10 ans. Son combat au stade de Wembley contre Joshua, médaillé d'or aux JO 2012 de 14 ans son cadet, a été l'un des meilleurs combats chez les poids lourds des dernières années. La carrière professionnelle de Klitschko, qui avait envoyé, par une droite surpuissante, Anthony Joshua pour la première fois de sa carrière au tapis lors de la sixième reprise, a débuté en 1996, après qu'il eut gagné la médaille d'or aux Jeux d'Atlanta.