Kasmi : "C'est reparti !"

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

En dominant Dame Seck (10 v, 2 n, 14 d) par abandon à l’appel de la cinquième reprise, le 21 janvier, à Levallois, le Francilien (22 v, 1 v, 12 d) a reconquis le titre national des super-plumes qu’il avait déjà détenu en 2011. En attendant mieux.
 
 
"Pourquoi avez-vous choisi, à 34 ans, de poursuivre votre carrière et de repasser par la case championnat de France ?
 
- Parce qu’être champion de France, c’est très honorable, c’est un titre prestigieux. Je voulais prouver à tout le monde que je suis le meilleur de la catégorie en France. Et puis, c’était aussi une opportunité car j’étais classé cochallenger. En outre, mes derniers combats, ce n’était pas trop ça dans la mesure où ils faisaient suite un long break. En effet, je n’ai disputé que deux combats entre 2014 et 2016 pour des raisons personnelles. Cependant, je n’ai jamais songé à arrêter ma carrière car je crois en moi. Cette victoire n’est qu’un début pour prétendre ensuite disputer un championnat d’Europe. Ça y est, c’est reparti !
 
- Que vous inspire cette nouvelle ceinture nationale ?
 
- C’est une fierté. Cela prouve que je peux continuer. Je travaille pour montrer de la belle boxe. J’espère que des gens me donneront l’opportunité de briguer des titres plus importants et de montrer ce que je sais faire… en super-plumes car c’est ma véritable catégorie. On verra ce qui va se présenter à moi. J’aimerais disputer un titre international, un championnat d’Europe face à Guillaume Frénois. Un combat franco-français, ce serait bien.
 
- Pensez-vous avoir le niveau européen ?
 
- Oui, bien sûr. Si ce n’était pas le cas, j’arrêterais tout de suite.
 
« Mon rêve d’enfant est toujours là, devant moi »
 
 
- Avez-vous un promoteur ?
 
- Non, pas pour le moment. Je suis ouvert à toute proposition. J’ai eu l’opportunité de boxer lors du gala The Main Event 2 organisé par Malamine Koné. On se connaît depuis longtemps, lorsqu’il a commencé à s’entraîner à Noisy-le-Grand. Je ne suis pas en contrat avec lui mais pourquoi pas ? Tout est envisageable.
 
- Parvenez-vous à mieux concilier votre métier et votre carrière ?
 
- Oui car je me suis réorganisé professionnellement. Je suis désormais taxi, ce qui me permet de moduler mon emploi du temps en fonction de mes entraînements. Maintenant que j’arrive à tout gérer, je reviens pleinement à la boxe même si je n’ai jamais coupé. Mon rêve d’enfant est toujours là, devant moi. Simplement, aujourd’hui, je rêve comme un adulte. De plus, j’ai une nouvelle team autour de moi notamment composée de mon entraîneur à Noisy-le-Sec, Foued Meniri, et de mon préparateur physique au Central Sport, à Colombes, Cyprien Moniez. J’ai un beau staff avec lequel je collabore en harmonie. Il m’apporte de la sérénité car ce sont des gens de confiance. Tout le monde veut le bien pour tout le monde. Sur le plan strictement pugilistique, je pense m’être amélioré, notamment en mettant l’accent sur la stabilité au niveau des appuis. J’ai acquis de la maturité et je sais que je progresse à chaque échéance. Je suis un bosseur et je suis capable de faire les sacrifices qu’il faut lorsque l’enjeu le justifie.
 
- On a le sentiment que vous avez étoffé votre bagage technico-tactique et que vous ne faites plus seulement qu’imposer un défi physique à vos adversaires…
 
- Oui parce que je réfléchis davantage et mieux sur le ring. J’ai plus de recul et je vois plus clair. Je pense que techniquement, je fais des choses que je ne faisais pas auparavant.
 
Propos recueillis par Alexandre Terrini
 
Mise en ligne par Olivier Monserrat-Robert
 
Crédits images : Presse Sports

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram