Le TQO mondial en France

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Le deuxième Tournoi de qualification olympique (TQO), qui fera donc suite aux TQO continentaux, se tiendra, vraisemblablement du 10 au 20 mai prochain, dans l’Hexagone, au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette, dans l’Essonne. Une opportunité que la FFBoxe a su saisir en se montrant extrêmement réactive.

A l’origine, le TQO mondial devait se dérouler à Tokyo. Problème, la capitale nippone n’est pas très centrale sur la carte du monde tandis que l’Europe est moins excentrée. Un détail géographique que le Comité international olympique (CIO), organisateur des épreuves de boxe aux JO de 2020 mais aussi de celles qualificatives pour le tournoi final, a pris en compte. D’où sa volonté de relocaliser ledit TQO dans un lieu plus accessible à tous avec moins de distance à parcourir par les uns et les autres pour s’y rendre. Dans cette optique, le CIO, conscient que pour mener à bien son projet, il lui fallait des interlocuteurs rodés, a contacté les fédérations de pays qui ont récemment accueilli les Jeux olympiques ou qui s’apprêtent à le faire. Sollicitée comme d’autres, la FFBoxe a saisi la balle au bond et a été la première à se positionner et à répondre favorablement à la demande. Son dossier a été accepté par le CIO après que les membres de l’instance ont visité le lieu de la compétition - en l’occurrence, le Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette - pour s’assurer de la faisabilité de l’initiative. Sachant qu’il y a un an, la FFBoxe s’était déjà portée candidate pour être l’hôte du TQO mondial.

Le choix du Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette a été motivé par des impératifs de disponibilité sur une longue période et de prix. Sans compter, d’une part, la configuration de l’ensemble qui est adaptée pour recevoir un événement de cette ampleur et, d’autre part, des capacités hôtelières à l’unisson dans les environs. Reste, maintenant, à mettre en place un comité d’organisation permettant de ne pas impacter le fonctionnement au quotidien de la FF Boxe mais aussi à regrouper toutes les parties prenantes autour d’un comité de pilotage.

Le Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette

Les Jeux en valent la chandelle

Le coût total de l’opération n’a pas été arrêté car il manque encore des certitudes quant à la répartition entre le CIO et le comité d’organisation, mais ce qui est certain, c’est qu’il ne grèvera pas les finances fédérales car la FF Boxe avait affecté une partie des bénéfices des deux derniers exercices à l’organisation d’une telle manifestation. De plus, le CIO a réduit les exigences contenues dans le cahier des charges afin que l’aspect financier et logistique ne dissuade pas les bonnes volontés. Enfin, parce que cette opération, qui fera l’objet d’un budget propre afin d’éviter toute collusion comptable avec celui de la FFBoxe, sera également subventionnée par divers acteurs (collectivités locales, ministère, DRJSCS…).

C’est que les Jeux en valent la chandelle, serait-on tenté d’écrire. « Sportivement, nous sommes enclins à penser que s’il nous faut aller chercher les dernières places qualificatives, ce sera quand même mieux d’être à la maison car la concurrence sera rude, justifie le Directeur technique national (DTN), Patrick Wincke. Par ailleurs, le ministère des Sports et le Cojo (Comité d’organisation des Jeux olympiques) souhaitent que dans l’optique des Jeux de Paris en 2024, les fédérations prennent l’habitude d’organiser des rendez-vous majeurs. Commencer à faire rayonner Paris est donc une bonne chose. Nous sommes, de surcroît, bien considérés par le CIO, lequel souhaite expressément que les Fédérations nationales de boxe dont la probité n’a pas été mise en cause dans la gouvernance de la discipline au niveau international s’impliquent et se mobilisent. C’est aussi l’une des conditions pour que le noble art demeure au programme olympique. »

Alexandre Terrini

Le dôme en configuration judo
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