Pour le titre vacant de l’Union européenne des poids super-welters, le Pisciacais Zakaria Attou (33 ans ; 22 victoires, dont 7 avant la limite, 1 nuls, 6 revers) affronte le Transalpin Emanuele Della Rosa (36 ans ; 1,70 m ; 36 succès, dont 10 expéditifs, 2 défaites), samedi soir à Fiumicino, une ville italienne située dans la province de Rome, la capitale de l'Italie depuis 1871. Entretien.

« Comment allez-vous avant votre combat de samedi soir ?
- Je me sens bien (rires) ! J'arrive en fin de préparation et j’ai hâte d'en découdre.
- Comment avez-vous préparé Cette confrontation et comment l'abordez-vous ?
- J’ai débuté la préparation du duel à mon club, l'Association Sportive Poissy Boxe, avec beaucoup de travail foncier sous les ordres de mon coach, Aude Delanoé-Minos. Après ça, je suis descendu mettre les gants au Kayser Gym, à la Savine (Marseille). Là-bas, j’ai bossé avec un futur champion de la zone, Diego "Junior" Natchoo. De retour à Poissy, j’ai continué avec des séances bi-quotidiennes. Le matin, renforcement musculaire ou travail sur piste, et en fin d'après-midi, avec un travail spécifique boxe. Plus les mises de gants, les mardis et jeudis. Je tiens à remercier les boxeurs Maxime Beaussire, Mihail Orlov, Youssef Barit, Yvan Mendy et toute l'équipe du BC Pont-Sainte-Maxence. J’ai ressenti des bonnes sensations durant toute la préparation et j'aborde ce rendez-vous sereinement sur un plan psychologique. Même si je suis en terre hostile, je ferai tout pour ramener la victoire !
- Que vous reste-t-il à faire jusqu'au jour "J" ?
- Principalement de la récupération. Faire du jus et récupérer jusqu'à samedi. Ça va pas mal physiquement et la préparation, qui fut très dure, est terminée. Je dois également réguler le poids. Cette semaine, je commence aussi à entrer psychologiquement dans le combat. Ça s'intensifie au moment de la pesée.

- Que pensez-vous d’Emanuele Della Rosa ?
- Pour être honnête je ne connaissais pas ce boxeur. Je me suis donc renseigné j'ai vu qu'il avait disputé un championnat du monde par intérim, des ceintures internationales et un championnat d'Europe. C’est un garçon très expérimenté, mais qui n’a disputé qu’un combat à l’étranger. Il a boxé uniquement à domicile.
- Que devrez-vous faire devant lui ?
- J’ai été volé il y a un an à Benidorm face à Santos, pour ce même titre. Cette fois je vais faire preuve de plus d'agressivité. Je vais aller chercher la victoire.
- C'est quoi le coup parfait ?
- Celui qui est mis au bon moment, avec le bon timing.

- Dans le vestiaire, le jour du combat, quelle est la dernière chose que vous faites, avant de sortir au ring ?
- J'embrasse mes proches. Puis, avec mon équipe, on se dit que c'est parti !
- Quelle sera la suite après le 30 avril ?
- Déjà je veux rentrer en France avec le titre de l’EU. Ensuite, mon prochain défi sera de devenir champion d'Europe (UBU) dans une catégorie très relevée, avec deux fers de lance : Cédric Vitu et Michel Sorro.
- Le mot de la fin ?
- Je tiens à remercier la FFB pour cet entretien, je remercie aussi l'AS Poissy Boxe et la ville de Chanteloup-les-Vignes qui m’accompagnent dans ma carrière sportive… Ceux qui me soutiennent et croient en moi à travers les réseaux sociaux. Sans oublier Gérard Teysseron, mon promoteur. Merci ».
Propos recueillis par Olivier Monserrat-Robert