ITW John Winterstein

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John Winterstein, fils du célèbre boxeur Pierre-Frank Winterstein, se lance dans la promotion et l’organisation de réunions professionnelles. Avec sa société No Borders, il souhaite se focaliser sur les purs talents français et adhérer pleinement aux compétitions fédérales.
 
"M. Winterstein, expliquez-nous pourquoi avoir pris cette licence d’organisateur professionnel ?
 
- Un vieil ami de mon père m’a présenté celui qui a décidé de m’accueillir dans sa société, Nicolas Coûte, un ancien cadre dirigeant de la politique « sports » des contenus du groupe Orange et des chaînes TV Orange Sport, ancien collaborateur de la FIFA et de la Confédération Africaine de Football. Ce journaliste de formation connaît un peu les sports de combat dans la mesure où il a occupé pendant quelques mois, à Bangkok, en tant que consultant le poste de Directeur général de la WPMF (une des fédérations internationales de Muay-Thaï). C’est ainsi que nous avons formé une union, il y a un peu plus de trois mois.
 
 
- Quelle stratégie souhaitez-vous mettre en place pour organiser de belles réunions ?
 
- A l’image de Nicolas, nous resterons humbles, prudents et serons constructifs. Sa volonté à laquelle j’ai immédiatement adhéré est d’y aller prudemment tout en travaillant main dans la main avec la fédération. Nous voulons d’abord professionnaliser les évènements en eux-mêmes afin d’éviter les organisations "à l’arrache ». C’est, je pense, notre rôle de promoteur - organisateur que de professionnaliser tous les dispositifs autour des galas que nous organiserons. Les boxeurs méritent davantage de respect. Leurs conditions doivent être optimales. Et tout le monde en ressortira gagnant, à moyen terme. Nous voulons faire de la boxe avec du neuf. Le fait de travailler avec quelqu’un qui n’est pas issu du monde de la boxe est très enrichissant dans la mesure où il a un regard, des connaissances et un professionnalisme que l’on voit peu ou pas dans notre sport.
 
- Quel type d’événement souhaitez-vous organiser ?
 
- Nous souhaitons valoriser les compétitions fédérales. Cela pourra aller des combats de Critérium aux différents championnats de France. Les femmes ne seront pas la cinquième roue du carrosse. Nous travaillons sur des projets. Des négociations sont actuellement menées par Nicolas, mais il est trop tôt pour en parler. Je m’affaire quotidiennement à détecter ceux qui peuvent devenir les champions et championnes de demain. Cela prend du temps, beaucoup de temps. Tous les réseaux se doivent d’être activés. Nous ne sommes qu’aux balbutiements de notre aventure...
 
 
De g. à dr. : John Winterstein, André Martin, Pierre-Frank Winterstein et Bernard Benabdallah
 
- Quelle sera justement l’affiche de votre prochain gala ?
 
- Nous avons décidé de mettre en valeur une demi-finale de Coupe de la ligue, une du Tournoi de France, deux de Critérium et le premier combat pro du local de l’étape, le jeune Chouaïb. C’est dans la lignée des trois premiers évènements que nous proposerons sur cette année 2016, dans le cadre magique de Saint-Emilion.
 
- La boxe retrouve un certain engouement depuis quelques années (augmentation de licenciés, multiplication des diffusions TV, des champions). Qu’est-ce que cela vous procure ?
 
- Les dirigeants de la FFB ont fait un travail incommensurable et remarquable ces dernières années. C’est à eux que revient le mérite de ce succès. Pas à nous. Ou du moins pas pour le moment. Modestement, on espère vraiment y contribuer, au fil des mois. Mais le plus dur reste à faire. Ceux qui critiquent ou ont critiqué, ne sont pas forcément ceux qui ont servi ce sport... ou pas comme on le croit.
 
 
 Votre père Pierre-Frank aura-t-il un rôle au sein de votre équipe d’organisation ?
 
- Il est effectivement près de nous, il nous conseille. Contrairement à certains usages, il n’est pas là pour gérer nos affaires ou pour faire appel à ses vieux copains d’il y a 30 ans. Son rôle est plutôt auprès des partenaires. Il les accueille, parle de son expérience, de sa carrière. C’est, quelque part, l’ambassadeur de notre projet. Notre tête de gondole. C’est une plus-value évidente.
 
- Vous êtes-vous déjà rapproché de certains boxeurs ?
 
- Joker (il rigole). Je ne souhaite pas trop aborder cela pour le moment. Nous y allons progressivement. Mais je ne peux pas nier que nous n’avons pas pris de contacts pour le moment.
 
- Comment voyez-vous l’avenir proche de la boxe pro en France et à l’international ?
 
- Il va falloir du temps, beaucoup de temps pour rattraper les erreurs commises. Notre sport a stagné. Parfois, il a régressé. Il est sur la pente ascendante. Ce ne sont que les premières marches avant un long périple pour redorer le blason de ce si fabuleux sport.
 
- Un petit mot pour le public passionné de noble art ?
 
- Venez nous voir. Venez voir ce que nous proposons, ce que nous sommes à même d’organiser. Faisons un bout de chemin ensemble".
 
Par JB Marsaud

 

 

 

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