ITW avec Cédric Vitu

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Pour Cédric "Titi" Vitu, le Gand Soir, c’est dans 9 jours ! Ce soir-là, le Creillois en viendra aux poings avec l’Argentin invaincu Brian Carlos Castano, champion WBA des poids super-welters, pour poursuivre son ascension vers les sommets du noble art. Entretien !
 
 
« Le 10 mars à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vous allez défier Brian Carlos Castano, champion WBA des super-welters. Comment s'est présentée cette opportunité ?
 
- Le champion IBF s’est blessé et Ringstar m’a proposé ce combat. Pour moi, qui voulais disputer un championnat du Monde en France, c’est top.
 
- Que pensez-vous de cet Argentin invaincu ?
 
- C’est un grand boxeur, un champion !
 
- Mais encore ?
 
- C’est un mec qui est à l’aise si on le laisse s’installer dans le ring. Il est rapide de bras et possède un gros palmarès chez les amateurs.
 
 
- Comment préparez-vous cette confrontation ?
 
- Comme d’habitude, à Valence, chez Nicolas Riffard. Avec mon papa et entraîneur, Jean-Christophe, nous sommes là-bas depuis le 2 janvier. Le matin, je bosse à la salle et un jour sur deux, je mets les gants avec les sparring-partners. Je n’ai pas de programme défini, c’est à la forme du jour. J’aime privilégier la qualité de l’entraînement à la quantité d’heures passées à la salle.
 
- Comment abordez-vous ce duel ?
 
- C’est le combat de mes rêves, la dernière ligne droite. Je n’ai pas droit à la moindre erreur. Mon objectif suprême est de devenir champion du Monde. Depuis qu’on m’a proposé ce championnat du Monde, je mange, je dors, je m’entraîne en pensant à Castano. Il fait partie de ma vie 24 heures sur 24.
 
- Que devrez-vous faire pour le gagner ?
 
- Je n’ai pas de tactique bien définie. Je possède une boxe à l’instinct, donc ce sera à moi de m’adapter pour faire en sorte de le battre. Chez moi, tout est au feeling.
 
 
- Quelle sera la suite après le samedi 10 mars ?
 
- J’étrennerai mon titre de champion du Monde !
 
- Que vous reste-t-il à faire jusqu'au jour "J" ?
 
- Beaucoup de choses. (Il rit), j’ai encore du boulot avec les sparring-partners et du travail millimétré avec Nicholas et mon père pour continuer à construire ma victoire. Je suis prêt, décontracté. Le poids va bien, le moral aussi. C’est important d’avoir la pêche et de prendre du plaisir à l’entraînement. Je vais aussi m’éloigner un peu des sollicitations et commencer à rentrer dans ma bulle.
 
- C'est quoi le coup parfait ?
 
- Le K.-O. !
 
 
- Qu'est-ce qui vous distingue des autres boxeurs de votre catégorie ?
 
- (Il coupe !) J’essaierais de dire que rien ne me distingue des autres.
 
- D’accord, mais vous n'êtes pas là par hasard… Alors quels sont vos atouts ?
 
- Mon mental, mon coup d’œil, ma vitesse de bras et ma façon de m’adapter.
 
- Dans le vestiaire, le jour du combat, quelle est la dernière chose que vous faites, avant d’aller au ring ?
 
- Je me transcende. Je pense à ma vie, à mon futur, à mon passé, à pourquoi je vais sur le ring, à plein de choses.
 
 
- Y a-t-il des boxeurs, passés ou actuels, qui vous ont influencé ?
 
- Floyd Mayweather Jr., énorme sur le plan défensif et gros travailleur, et le Vénézuélien Jorge Linares.
 
- Qu'est-ce que représente le noble art pour vous ?
 
- C’est l’école de la vie et du respect. La boxe m’a permis de m’en sortir. Comme Rocky Balboa je ne sais ni chanter ni danser, donc je boxe ! Le noble art me permet d’exister de passer des messages. Et puis mon papa était boxeur…
 
À quoi avez-vous renoncé pour être boxeur ?
 
- À ma vie d’adolescent et à ma famille à cause des dures et longues préparations pour les combats. Aujourd’hui, je suis habitué à la solitude et c’est moins difficile de supporter certains sacrifices car je suis à la porte d’un championnat planétaire. J’ai eu raison d’y croire et je veux aller jusqu'au bout.
 
 
- Le mot de la fin ?
 
- Je remercie les personnes qui me soutiennent publiquement, en privé et sur les réseaux sociaux. L’attention des gens, c’est énorme ! Ils me donnent de la force et, le samedi 10 mars, je vais avoir besoin de tous ceux qui me supportent pour que nous ayons enfin un champion du Monde en France ! ».
 
Propos recueillis par Olivier Monserrat-Robert
 
Crédit photos - Presse Sports

 

 

 

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