Islam, jamais deux sans trois

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

A l’affiche du gala d’Issoudun ce samedi, le Saint-Maurois Islam Mouklouchev entend conserver son invincibilité pour son troisième combat professionnel.
 
 
Islam Mouklouchev pourra s'appuyer sur les conseils de Loïc Fouré (à gauche) et Sébastien Piteau. Crédit, Patrick Gaïda
 
 
« J'ai fait des mises de gants pendant deux semaines. Je me suis beaucoup mieux préparé que pour mes deux derniers combats ». Une chose est sûre, avant le gala d'Issoudun, ce samedi : Islam Mouklouchev ne sera pas facile à battre. Le boxeur de l'US Saint-Maur, victorieux chez lui à Saint-Maur puis à Romorantin pour ses premières sorties professionnelles, avait été perturbé dans sa préparation par un coup reçu sur le pouce droit. Le voilà désormais en pleine possession de ses moyens au moment d'affronter le Parisien Cyrille Ladias, en moins de 66 kg. Un boxeur qu'il connaît peu, une habitude chez le Tchétchène qui se concentre avant tout sur sa boxe ; il a tout de même noté un détail en s'appuyant sur la prestation de Nicolas Ladias (*), frère de, qui a combattu face au Berruyer Aghilas Braïk lors du gala du BCC, le mois dernier.
 
"C'est plus dur au boulot "
 
« Je n'ai pas réussi à voir de combat de lui, mais j'ai vu son frère, un gaucher, boxer à Châteauroux. Du coup, mon entraîneur (Loïc Fouré) travaille dans l'optique d'affronter un gaucher. Tu ne vois pas arriver les coups comme pour un droitier. A l'entraînement, j'ai fait une mise de gants avec mon partenaire Florent (Jousset), qui est gaucher. Je sais comment bloquer sa jambe pour qu'il ait du mal à mettre sa gauche ». Lors de son dernier combat, à Romorantin, Mouklouchev avait été embêté par le profil de son adversaire. « Il avait vu des combats de moi sur Youtube. Le gars ne faisait que de m'accrocher, pour ne pas que je me mette à bonne distance. C'était une boxe plutôt amateur, il se déplaçait aux quatre coins du ring, mais il a été au tapis dès la deuxième reprise ». Le boxeur de 22 ans sait aussi qu'il doit mieux gérer ses débuts de combats.
 
 
« Je suis un diesel, je peine à démarrer. Je serai mieux en six reprises ! » Cela viendra, quand Islam aura effectué cinq combats professionnels. Sans doute pour l'année prochaine puisque le Saint-Maurois est parti sur un rythme très élevé. Pas facile quand il faut concilier sa carrière avec un emploi de mécanicien automobile… « J'effectue un combat par mois pour l'instant. Entre la préparation et la récupération, c'est très intense. Depuis que je suis passé pro, c'est plus dur au boulot, le matin quand j'arrive, je suis à l'ouest ! On est debout toute la journée, à porter des charges lourdes, se pencher sur des moteurs, ce qui occasionne des douleurs au dos… Mais je m'en sors bien. Après, je ferai des combats moins rapprochés que maintenant. En tout cas, je ne regrette pas du tout d'être passé pro. L'objectif, c'est de rester invaincu ». Les spectateurs qui se rendront au Pepsi attendent une confirmation : la montée en puissance d'Islam Mouklouchev.
 
Gala d'Issoudun, ce samedi à partir de 19 h, au Pepsi.
 
(*) Celui-ci sera opposé à Sirak Hakobyan ce samedi.
 
Par : Sébastien Bourcier
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram