Quel certificat médical pour la rentrée ?

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L’épidémie de coronavirus ne modifie aucunement les exigences en matière de certificat médical à produire par les licenciés de la FF Boxe. Petit rappel nécessaire.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi de 2016 sur la modernisation de notre système de santé, la règle est connue : la présentation d’un Certificat d’absence de contre-indication (Caci) à la pratique sportive datant de moins d’un an est obligatoire lors de la prise de toute nouvelle licence puis tous les trois ans en cas de renouvellement de ladite licence dans la même discipline et sans interruption.

Voilà pour le principe général qui… ne s’applique pas au noble art. En effet, ces dispositions connaissent des exceptions, en particulier pour la boxe anglaise. C’est que la spécificité de la discipline commande que tous les licenciés de la FF Boxe, quelle que soit leur type de pratique (boxe loisir, boxe éducative assaut, boxe amateur, boxe professionnelle et même aéroboxe), soient tenus de fournir, à chaque début de saison, un certificat médical (sous forme d’imprimé fédéral spécifique) dûment signé par un médecin et assorti, le cas échéant, de divers résultats d’examens selon la spécialité et l’âge du licencié. Rien ne change à ce niveau-là à l’entame de l’exercice 2020-2021.

Répondre à l’autoquestionnaire du CNOSF

Quid du Covid-19 dans ce contexte ? Bien évidemment, ledit certificat n’a pas à faire mention du fait que la personne a déjà ou pas contracté le virus, le secret médical étant, là comme ailleurs, de rigueur. En revanche, chacun est invité à faire preuve de bon sens et de civisme, par exemple, en répondant de lui-même à l’autoquestionnaire santé élaboré par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) lié à la reprise d’activité physique et sportive suite au confinement1. Celui-ci comprend sept questions :

- avez-vous été diagnostiqué(e) positif(ve) au SARS-CoV-2 (Covid-19) ?

- Avez-vous été en contact avec une ou plusieurs personnes suspectes ou diagnostiquées positives au coronavirus SARS-CoV-2 (Covid-19) ?

- Présentez-vous, ce jour, un ou des symptômes suivants (fièvre, toux, diarrhée, maux de tête, courbatures, fatigue majeure, perte du goût ou de l’odorat, essoufflement inhabituel, troubles digestifs) ?

- Ressentez-vous des gênes à l’effort dans la vie de tous les jours ?

- Pendant la période de confinement et à ce jour, avez-vous arrêté ou fortement réduit votre niveau d’activité physique habituel ?

- Suite au confinement, présentez-vous une prise de poids supérieure à 5 kilos ?

- Avez-vous été affecté(e) psychologiquement par la période de confinement et l’êtes-vous toujours (modification du sommeil, de l’humeur, diminution ou augmentation compulsive de la prise alimentaire, augmentation de la prise d’alcool ou de tabac) ?

En fonction du résultat à ce test, des comportements spécifiques sont à adopter :

- en cas de réponse négative à toutes les questions, il est possible de reprendre une activité physique et sportive encadrée.

- En cas de réponse positive à une ou plusieurs des quatre premières questions, il convient de consulter son médecin avant toute reprise d’activité physique et sportive.

- En cas de réponse positive à l’une des trois dernières questions, il est conseillé de privilégier une reprise progressive en commençant par de la marche pendant quatre à six semaines avant de retrouver une activité sportive proprement dite. Il ne faut consulter son médecin qu’en cas d’apparition d’une symptomatologie anormale à l’effort ou au repos (douleur, essoufflement, palpitations...).

- En cas de deux réponses positives à au moins deux des trois dernières questions, une consultation médicale est recommandée avant toute reprise d’activité physique et sportive.

Autant de préconisation qui valent pour les pugilistes, qu’importe leur niveau.

VOIR ICI.

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