Obligation de se licencier

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Licenciez-vous, sinon vous risquez gros !

A l’entame de chaque saison, le message est le même et la Fédération n’a, hélas, d’autre choix que de le marteler inlassablement à l’adresse des réfractaires, des inconscients, oserait-on écrire.

Sans licence, aucune prise en charge assurantielle

En effet, un nombre important de personnes continue de s’adonner à notre discipline au sein de clubs affiliés à la FF Boxe mais sans être elles-mêmes licenciées. Qu’importe les raisons de cette ineptie : négligence, volonté de faire des économies de bout de ficelle etc. Un tel comportement revient à jouer avec le feu si un accident venait à se produire à la salle ou en compétition, sachant que quelle que soit la forme de pratique, le risque zéro n’existe pas. En effet, en l’absence de licence, aucune prise en charge assurantielle au bénéfice de la victime n’est possible. Outre le fait que cette dernière et sa famille seraient lésées, l’entraîneur et le Président du club verraient alors leur responsabilité civile et pénale mise en jeu pour avoir, délibérément ou pas, qu’importe, couvert la situation. Il leur appartient en effet de s’assurer que chaque membre de l’association est dûment licencié… à la FF Boxe.

Se licencier… à la FF Boxe

La précision n’est pas inutile. En effet, certains, se croyant plus malins, font le choix, toujours pour d’obscures raisons mercantiles, de rattacher leurs pratiquants à d’autres fédérations que la FF Boxe au prétexte lamentable que le coût de la licence est inférieur de quelques euros. Faut-il rappeler qu’en dépit de la crise économico-sanitaire qui affecte le sport en général et le noble art en particulier, nous avons fait le choix de ne pas augmenter le barème des licences ? Mais, là encore, la question n’est pas d’être le mieux disant sur le plan comptable. L’enjeu est autre et de taille : la sécurité de chaque boxeuse et boxeur. Dans cette optique, la Fédération s’est, depuis plusieurs années, tournée vers l’expertise de la Mutuelle des Sports pour tout ce qui a trait au volet assuranciel. A la clef, une police d’assurance adaptée aux spécificités de notre discipline qui garantit une prise en charge optimale en cas de dommage et de préjudice. Vous l’aurez compris, nous sommes là bien loin des assurances standards des fédérations multisports.

Un ensemble de prestations et de droits

Outre la préservation de l’intégrité physique de toutes et de tous, qui doit demeurer une priorité absolue, la détention d’une licence a comme corollaire un ensemble de prestations et de droits indispensables à la progression et à l’évolution des amoureux du noble art. Et ce, qu’il s’agisse de l’accès aux compétitions organisées par la Fédération ou ses organes déconcentrés (comités et clubs), de la possibilité de passer des grades (gants de couleur), de suivre des formations pour devenir officiel ou encadrant ou encore, de bénéficier des différentes offres négociées par la Fédération avec ses partenaires, à l’image de celle conclue récemment avec la plate-forme Fight Nation.

Un devoir intangible à la solde du sport encadré

Puisse ce rappel à l’ordre et à l’évidence éviter des drames et achever de convaincre les récalcitrants que se licencier est un devoir intangible et non facultatif, de surcroît à la solde du sport encadré, celui qui nous permet, à tous les échelons, de développer le noble art dans la diversité de ses déclinaisons à l’intention de tous les publics, sans exclusive.

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