Pour que Paris 2024 ne soit pas un coup d’épée dans l’eau mais, au contraire, laisse un héritage pérenne, un quadriumvirat composé de l’Agence nationale du Sport (ANS), du Comité d’organisation de Paris 2024, du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et du Comité paralympique et sportif français (CPSF) a lancé un appel à projets intitulé Impact 2024. Les clubs de boxe sont, bien sûr, concernés.
L’objectif de ce dispositif, doté d’un budget total de 1,5 million d’euros, est d’inciter les acteurs de terrain du mouvement sportif, du monde associatif et des collectivités locales à s’inscrire dans une démarche d’innovation et de développement. Dans cette optique, il s’adresse à toutes les structures qui utilisent le sport pour la santé, le bien-être, la réussite éducative et l’engagement citoyen de la jeunesse, l’inclusion et le développement durable. Parmi ces destinataires figurent, bien entendu, les entités adhérentes de la FF Boxe - clubs, écoles de boxe et comités - dont les visées sont précisément celles-là, ainsi que le stipule le projet fédéral, en particulier dans le cadre de la convention d’objectifs. Comme le rappelle le règlement1, ledit appel à projets a donc exclusivement trait aux initiatives présentant un caractère d’intérêt général à des fins d’utilité sociale clairement énoncées comme telles et appelées à être déclinées sur le territoire français (Métropole et outre-mer).
Trois types de projets possibles selon leur portée géographique
Il s’inscrit dans le cadre du déploiement de la nouvelle gouvernance du sport et est ouvert jusqu’au 15 octobre prochain. Les dossiers sélectionnés bénéficieront d’un soutien financier mais aussi d’une mise en réseau, d’un appui technique et de soutiens adaptés. Ils recevront, en outre, le label Impact 2024.
Trois types de projets sont possibles. Ils qui se distinguent par leur portée géographique respective avec, à chaque fois, des exigences et des critères qui leur sont propres.
Projet national :
- outre son intérêt général innovant, il utilise le sport comme outil d’impact social et permet d’essaimer des solutions à l’échelle nationale.
- Il fonctionne en consortium de trois à cinq acteurs dont au moins un est issu du mouvement sportif.
- Au moins un acteur du consortium doit posséder des bureaux et des équipes sur plusieurs territoires en France.
- Le consortium désigne une organisation juridiquement porteuse du projet.
- Le seuil minimum d’aide aux projets d’envergure nationale s’élève à 100 000 euros pour un projet.
Projet régional :
- outre son intérêt général innovant, il utilise le sport comme outil d’impact social et permet d’expérimenter des solutions sur un territoire et/ou de les faire changer d’échelle.
- Il fonctionne en consortium de trois à cinq acteurs dont au moins un est issu du mouvement sportif.
- Le consortium désigne une organisation juridiquement porteuse du projet.
- Le seuil minimum d’aide aux projets d’envergure régionale s’élève à 30 000 euros.
Projet local :
- outre son intérêt général innovant, il utilise le sport comme outil d’impact social et permet de mutualiser des ressources avec un ou plusieurs autres acteurs locaux.
- L’organisation fonctionne seule ou en consortium.
- Si l’organisation à l’origine de la démarche répond seule, elle s’engage à mutualiser les ressources obtenues avec d’autres organisations locales qu’elle aura identifiées au préalable.
- Le seuil minimum d’aide aux projets d’envergure locale s’élève à 10 000 euros.
Dans tous les cas, pour postuler, il convient, dès à présent, de se connecter au site https://lecompteasso.associations.gouv.fr/login, de créer un compte ou de s’identifier sur la plate-forme, puis de sélectionner le numéro de fiche 2311 afin de déposer son dossier.