Ce dimanche 27 mars, au Palais des sports de Toulon (Var), le Français Faïsal Ibnel Arrami tentera de conquérir le titre vacant WBC-Francophone des poids lourds.

Notre représentant affrontera le Canadien Eric Martel-Bahoeli, champion de Commonwealth. « C’est un gros gabarit, dit le Toulonnais, il mesure 1,91m et pèse 115 kilos. Moi je pèse 96 kg et je mesure 1,83 m ». Il ajoute : « c’est un combat hyper important, il classera le vainqueur dans les 40 meilleurs boxeurs du monde dans la catégorie des poids lourds et pour l’acquisition du titre WBC-Francophone ». Pour le pugiliste tricolore cette catégorie est la plus prestigieuse, celle qui fait rêver. Comment passer des lourds-légers à celles des poids lourds ? « Avec beaucoup de travail, des heures et des heures de musculation avec mon préparateur Cédric Vivant et René Même ».
Poids lourds : la catégorie reine
« Pour ce combat, dit-il, je me suis énormément préparé, conditionné, avec Mohamed Maghraoui, Louis Lavaly mes coaches. 31 ans, c’est l’âge de la maturité pour un boxeur. Mais pour être un vrai poids lourd, il me faudrait atteindre les 100 kg. Je crains le knock-out. Psychologiquement je suis prêt, je saurai rester lucide. Je suis resté éloigné deux ans des rings à cause d’une blessure. Ce qui m’a permis de mûrir et d’éviter à l’avenir l’erreur de trop ». L'ex-roi de France des poids lourds-légers ajoute, avec détermination : « Maintenant je veux une visibilité mondiale ! » C’est ce qui a motivé Arrami d’être son propre promoteur pour cette réunion exceptionnelle de boxe. Car il veut sa revanche. Si le combat de Faïsal Ibnel Arrami est le duel principal du gala, il accueillera également trois joutes professionnelles avec Toufik Bouchkara, Mehdi Nekaies et José Gomez. Précision importante, qui est le reflet de la générosité de Faïsal Arrami : une partie de la recette de cette réunion de boxe sera reversée aux associations WorldRiderZ et Un espoir pour la vie (l’association de Pascal Olmeta).
Avec Jean Boris et Régis Zachayus