Guillaume Lorenzo au tableau d’honneur

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L’élève de Rodelin Mouloungui (11 v, 6 d) est devenu champion de France des légers en battant par KO (7e) Abdelrahim Achour (10 v, 1 n, 6 d), le 24 mai, à Venelles. La première pierre d’une carrière qu’il aspire, à terme, à poursuivre à l’étage supérieur.

Le Perpignanais se félicite d’avoir su dérouler son game plan à la lettre. A savoir, détaille-t-il, « bien travailler avec mon bras avant en insistant sur mon jab pour me mettre en confiance, imposer mon rythme avec une intensité constante afin de mettre mon adversaire ans le rouge et, enfin, rester lucide tout au long du match. J’ai donc avancé durant l’essentiel de la confrontation pour le forcer à reculer et lui couper la route. Le tout en restant à ma distance, sans forcément aller au corps à corps. Et quand j’ai vu l’ouverture, j’ai insisté, en l’occurrence sur ses crochets larges, car il avait les bras qui avaient tendance à tomber. » Résultat un cross du droit au visage fatal, au septième round, synonyme de titre national.

Lequel vient consacrer un parcours pour le moins atypique puisque le Pyrénéen s’était expatrié aux Philippines, de 2019 à 2022, pour s’y entraîner et vivre une aventure personnelle avant de revenir dans l’Hexagone lorsque son épouse allait accoucher. « Cela m’a sûrement fait rater quelques opportunités, admet-il. Je verrai si des opportunités continentales se présentent mais je pense que je vais défendre ma ceinture nationale. C’est une fierté de l’avoir remportée. Je pense ne pas être très loin du niveau européen. Il me reste quelques paramètres à améliorer, notamment arriver à être plus relâché pour mieux laisser partir mes coups et moins être dans l’épreuve de force. »

Pas sûr que le vaincu ait la même analyse de ce duel. « Tous les voyants étaient au vert et je menais les débats quand, au septième round, mon corps m’a lâché, raconte-t-il. Je n’étais plus là, comme si l’on m’avait débranché. Et j’ai pris cette droite en contre… En fait, je n’avais pas récupéré de la pesée. En effet, il a fallu que j’enchaîne les saunas et les bains chauds. Cela faisait un an et demi que j’étais inactif et j’ignorais que je n’arrivais plus à faire la limite des poids légers… »

Sans compter le fait que l’Aixois avait aussi la casquette d’organisateur, ce qui l’a contraint a encore devoir régler toute une série de problèmes à quelques heures de la confrontation. De quoi lui faire perdre beaucoup de l’énergie et un précieux influx.

Sur le ring, il s’est efforcé de déployer la stratégie convenue et d’abord, de garder à distance son rival. « Je suis plus grand et plus technique que lui et je savais qu’il allait me rentrer dedans dès les première reprise et qu’ensuite, il baisserait de régime. C’est ce qu’il s’est passé », analyse-t-il. Toujours est-il que l’Azuréen va monter de catégorie et espère avoir une quatrième chance nationale pour enfin décrocher la timbale après laquelle il court.

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