Georges Ory l'a fait !

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Hier soir, jeudi 30 juin, Georges Ory (15 v, 3 d, 1 n) s'est emparé de la ceinture mondiale IBO des poids super-mouches en battant aux points (117-111, 117-111, 116-110) le mexicain Rosendo Hugo Guarneros.

La grande foule s’était déplacée à l’IceParc, une patinoire flambant neuf, transformée l’espace d’un soir en salle de boxe, pour supporter l’enfant du pays, Georges « Tino » Ory, dans sa conquête du titre mondial IBO. C’est vêtu d’un haut de costume cravate du plus bel effet et escorté par son équipe, dont les membres arboraient tous la même tenue élégante, que le héros local fit son entrée dans la salle en tenant son petit garçon par la main.  « Cette entrée en costume était un clin d’œil à Peaky Blinders, une série Britannique que j’ai suivi sur Netfix », confesse Georges Ory.  

L’angevin a dominé son sujet grâce à sa technique et à la tactique mise en place avec son entraineur Yoann Bloyer. « Ce qu’on avait prévu s’est avéré être la bonne stratégie. Le mexicain s’est montré tel que nous l’attendions, il n’était pas technique mais il pouvait être dangereux car il était imprévisible, avec des coups déclenchés à la godille. Je l’ai constaté deux fois dans le combat, je le dominais bien, je me suis relâché et il a m’a touché au menton. Je suis assez solide sinon cela aurait pu être fatal, donc Il fallait absolument rester concentré avec cet adversaire. J’ai su boxer round par round en étant vigilant et en ne cédant pas à la facilité. Le pointage reflète bien le combat, j’ai dominé les débats techniquement et tactiquement. Rosendo Hugo Guarneros était solide car il  a pris beaucoup de coups  de plein fouet sans broncher. A la 11eme reprise, j’ai pensé qu’il allait tomber, j’ai placé un crochet gauche sur son attaque, je lui ai « dévissé » la tête, il a été secoué mais il a montré une résistance bien au-dessus de la moyenne. On connait les boxeurs mexicains, on sait qu’ils sont durs au mal », confie Georges Ory.

"Tout a fonctionné comme nous l’avions prévu"

Le nouveau champion IBO se dit convaincu que cette catégorie des poids super-mouches lui va comme un gant, il s’y est senti fort, véloce et résistant, plus puissant aussi, un atout loin d’être négligeable pour ce gaucher à la technique épurée. Maintenant que le titre est à la maison, quelle sera la suite ? « Pour l’instant, on va savourer, se reposer. Je sais que l’on aura des opportunités de la défendre chez nous mais je ne ferme pas la porte à une unification avec une autre fédération mondiale. Si demain on me propose ce genre de championnat à l’étranger, avec une grosse bourse à la clé, il faut être réaliste et penser à faire fructifier ce travail réalisé depuis des années », conclut Georges Ory.

La voix de Yoann Bloyer  est éraillée tant il a crié les conseils et rappelé les consignes à son poulain durant douze rounds mais l’entraineur du champion est sur un nuage après cette victoire nette et sans bavures : « C’est une immense satisfaction, nous étions dans le vrai. Nous avons fait une grosse préparation technico-tactique, nous savions que le mexicain effectuait un pressing désordonné sur un temps fort et qu’il imposait un faux rythme soi pour récupérer ou attaquer, avec toujours des coups à la godille. Georges a super bien géré, la consigne était de le laisser venir et de le contrer pendant les trois premiers rounds puis de le bousculer. Tout a fonctionné comme nous l’avions prévu, il y a eu des petites imperfections mais c’est la boxe, je suis vraiment content et fier de lui ».

Photo: © Facebook/Georges Ory
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