Rassembler plus de 1 000 spectateurs, comme le Ring auscitain l'a fait vendredi soir au Mouzon, « peu de clubs sont capables de le faire ». D'où la fierté de la cheville ouvrière de ce gala européen, Clément Ramirez. Il faut dire que son protégé, l'Auscitain Lernik Martirosian, l'a emporté pour ce qui était son deuxième combat pro. Dassa Namana, un autre local de l'étape, pour son sixième combat amateur est venu à bout du coriace Almeida de Lima.

Bref, de beaux puncheurs ont animé la soirée avant le clou du spectacle : le combat pour le titre de champion de l'Union européenne de la catégorie des poids mi-lourds. Clément Ramirez raconte : « L'Espagnol Adasat Rodrigues est un vrai pitbull, généreux, puissant. Mais il a perdu au point, parce qu'il s'est laissé embobiner par le Marseillais Mehdi Amar, très expérimenté… ».

En haut du monde ?

Bref, « ça a été une très, très bonne soirée, souligne M. Ramirez. Il y a quelques années, on a commencé par organiser des galas amateurs, puis on est passe aux nationaux, aux internationaux, et maintenant au championnat de l'Union européenne. On est à un tournant. On pourrait tout à fait passer à la marche supérieure, accueillir un championnat du monde. Mais on ne veut pas trop en demander à nos sponsors. Il nous faudrait sûrement davantage d'aide des collectivités pour passer au cap supérieur. Il va falloir qu'on discute, qu'on fasse un vrai travail, pour savoir si on veut accéder au toit du monde… ».

Par Christophe Zoia

Source : La Dépêche du Midi