Franck Petitjean pour rattraper le temps perdu

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Le Français (23 v, 3 n, 6 d) jouera une bonne part de son avenir pugilistique entre seize cordes à l’occasion du championnat d’Europe des super-légers qu’il disputera, ce samedi, à Paris, face au solide Espagnol Samuel Molina (25 v, 2 d).

Initialement, le Parisien devait affronter le Danois Enock Poulsen qui l’avait injustement battu aux points, à Copenhague, le 21 avril 2022. Un verdict suffisamment contestable pour que l’EBU ordonne une revanche. Seulement, Franck Petitjean et sa société Gloves Academy ont démarché des sponsors et remporté les enchères auxquelles s’est associé le Ring du XIVe dans le cadre d’une co-organisation. Tant et si bien que le Scandinave n’a pas eu envie de venir défendre sa chance dans l’Hexagone. Il a donc déclaré forfait sur le plan médical, ce qui ne l’a pas empêché de livrer un combat sans titre en jeu, chez lui, le 26 mai... Sachant que le vainqueur du championnat d’Europe entre le Tricolore et l’Espagnol devra ensuite lui donner sa chance !

« J’aborde ce combat comme une consécration »

Pour relever le défi, l’élève de Youssef Barit a mis les gants avec des sparring-partners de choix : Sofiane Oumiha, Hassan Amzile, Roman Couture, les membres de la team de Fontenay-sous-Bois etc. Il fallait ça pour affronter l’Ibère qui « est un boxeur bon techniquement, assez complet et qui frappe suffisamment fort. Il a la fougue de son jeune âge mais est moins expérimenté que moi. Ce sera un jeu d’échecs, prédit le gaucher Francilien. A moi de mettre suffisamment de pression dès le départ pour ne pas laisser filer les premiers rounds. Je suis en pleine forme. J’aborde ce combat comme une consécration, celle que j’aurais dû avoir l’année dernière. Je ne peux pas passer à côté. Je me suis donc préparé en conséquence. A la salle, j’ai mis l’accent sur le physique, les préparations d’attaque, la continuité des actions afin que je sois en capacité d’être constant pendant douze reprises. Selon le résultat, soit j’arrête, soit je repars pour un tour car, à trente-cinq ans, je suis en pleine possession de mes moyens. »

A noter que l’entrée au Gymnase Didot, dans le XIVe de la Capitale, sera gratuite. Une manière de populariser et de faire découvrir au plus grand nombre le noble art de haut niveau. « Je suis heureux et actif en tant que boxeur professionnel. Les gens ont tendance à dire que c’est extrêmement dur mais c’est mon choix. Personne ne me l’impose et je suis content de pouvoir le vivre. Je n’ai donc pas envie de me plaindre », conclut Franck Petitjean.

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