Franck Petitjean est de retour

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Le Français (23 v, 3 n, 5 d) tentera de relancer sa déjà belle carrière en allant battre le Danois Enock Poulsen (11 v), à Copenhague, le 21 avril. A la clef, la ceinture européenne vacante des super-légers.

Absent des rings depuis trois ans, le Parisien a néanmoins obtenu une chance continentale. Un défi, fruit des circonstances et qui ne se refuse pas. « C’est l’effet positif du Covid, si je puis dire, explique-t-il. Ma victoire face au Géorgien Aleksandre Gamqrelidze, en avril 2019, m’a permis de continuer à figurer dans le classement de l’EBU. Le titre était vacant et l’un de mes coachs, Rachid Labdouni, s’est positionné pour que je puisse le disputer. Comme j’étais disponible, je me suis précipité sur l’occasion. J’étais toujours plus ou moins dans la boxe mais je me lassais à force de ne pas avoir d’échéance en perspective. En revanche, je suis toujours resté actif et j’ai continué à m’entretenir. Je n’avais pas envie d’arrêter mais, au contraire, de faire encore quelque matchs. »

L’ancien champion de l’Union européenne se prépare avec deux entraîneurs, Youssef Barit, à Levallois, et Rachid Labdouni, à Fontenay-sous-Bois. Le premier a plutôt en charge la boxe à distance tandis que le second s’occupe davantage de la boxe de près. Une répartition des rôles complémentaire et bien huilée. Parallèlement, le Francilien a récemment lancé sa propre salle, à Levallois, la Gloves Academy, également ouverte aux compétiteurs et qu’il compte affilier à la FF Boxe.

« J’ai plus de maturité, de confiance et de volonté. »

Il espère bien y accrocher la ceinture de l’EBU. Pour cela, il devra se défaire du sieur Enock Poulsen. « Il est un peu plus grand que moi et boxe pas mal sur les jambes, décrypte Franck Petitjean. Il est technique et bon à distance mais ce n’est pas un frappeur. Je pense qu’au début, il va pas mal bouger et essayer de me perturber. A moi de rester concentré et de lui mettre la pression pour ne pas perdre les rounds. J’espère faire la différence grâce à mon expérience en misant sur ma capacité à attaquer intelligemment. Mon inactivité n’est pas un problème car j’ai quand même une trentaine de combats à mon actif et je sais ce que c’est de disputer un championnat continental. Cette coupure m’a permis de prendre de la hauteur et de me dire que j’ai réalisé pas mal de choses. Cette opportunité arrive à pic car j’ai atteint un âge où j’ai plus de maturité, de confiance et de volonté. »

Le résultat augurera-t-il de la suite ? « Franchement, je ne sais pas, répond le Tricolore. Ma deadline, c’est le 21 avril. Je vais tout donner. Après, on verra si j’ai des propositions et si elles en valent le coup. »

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