TQO de Londres : ça passe pour Mestiaen et Sonvico

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Dimanche 15 mars, Mona Mestiaen (-57 kg) et Émilie Sonvico (-69 kg) ont franchi le premier tour de la compétition et se sont rassurées pour la suite. Voilà le collectif féminin lancé dans la bonne direction et mû par une dynamique positive.

En seizième de finale, Mona Mestiaen a dominé la Danoise Melissa Mortensen (3-2). « Elle est entrée de manière assez à l’aise dans le match et dans la compétition, ce qui n’est jamais facile, surtout au regard de l’enjeu, explique Anthony Veniant, entraîneur national en charge de l’équipe de France senior. Elle a réussi à placer des séries intéressantes. En revanche, Mona a eu quelques passages à vide qui l’ont vu rester en face de son adversaires en sortie d’action au lieu d’effectuer des retraits dans le bon timing. Si bien qu’elle s’est exposée aux contre-attaques de la Scandinave au point de s’être fait cueillir et d’avoir été comptée dans la deuxième reprise même si elle n’était pas en danger. Ce sont des choses qu’il va falloir retravailler. Dans la mesure où Mortensen ne reculait pas, l’objectif était de la faire déclencher pour, ensuite, prendre l’initiative et l’ascendant. Au final, même si elle a un peu péché sur les moyens de défense et la liaison attaque-dégagement latéral, Mona a été la plus tranchante, la plus puissante et la plus propre techniquement. Elle a réalisé une bonne prestation. » Dans sa catégorie, les demi-finalistes sont directement qualifiées pour les Jeux.

Encore une victoire et Émilie Sonvico sera du voyage au Japon

A l’unisson de sa compatriote, Émilie Sonvico (-69 kg) a battu, en huitième de finale, la Croate Ivana Habazin (4-1), laquelle n’est pas n’importe qui puisqu’elle a disputé plusieurs championnats du monde dans les rangs professionnels et détenu la ceinture IBF des welters, en 2014. « Émilie a bien pris en main le combat, raconte Anthony Veniant. Néanmoins, elle a trop cherché à en faire et a voulu aller à la guerre. Et ce, en en décousant à mi-distance et en misant sur le physique. En outre, elle s’est laissé perturber par les accrochages de la Croate, laquelle a quelque peu pourri sa boxe et l’a empêché de travailler. Ivana Habazin, elle, était bien campée sur ses appuis et ne reculait pas. Si bien qu’Émilie a fait la différence sur des séquences beaucoup plus nettes et efficaces mais également en misant sur sa vitesse de bras. Elle a en effet souvent touché en délivrant des séries plus longues que celles de sa rivale avant de se faire bloquer. Elle aurait gagné en efficacité en déclenchant à distance et en effectuant des retraits. Cependant, elle n’a pas eu de saute de concentration et le boulot a été fait. On se satisfait du résultat. Il lui fallait se libérer et je suis convaincu que son prochain combat sera meilleur car elle est capable de faire mieux. » Ce qui est, au demeurant, de bon augure sachant que si la Sudiste gagne son match en quarts, elle sera du voyage au Japon.

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