Ce vendredi, à Padoue, la Mosellane (6 v) misera sur sa boxe impactante pour venir à bout de l’Italienne Silvia Bortot (11 v, 1 n, 1 d) et s’emparer de la ceinture EBU vacante des super-légères.

« J’ai fait une grosse préparation à Saint-Avold et j’ai bien récupéré. Je me sens bien, je suis prête. Il n’y a plus qu’à. », sourit Flora Pili à l’évidence sereine avant d’aborder l’échéance la plus importante de sa carrière professionnelle. Celle-ci vient-elle trop tôt seulement sept mois après avoir conquis le sceptre national ? « Non, assure-t-elle. L’EBU nous a contactés pour disputer ce titre et nous avons saisi l’opportunité. Et, encore une fois, je me suis entraînée en conséquence. Quand je vois le niveau européen, je me dis que ce n’est pas insurmontable et que je l’ai. Je suis donc dans un état d’esprit positif. Pour l’instant, ma carrière se déroule comme je le voulais, d’autant que la boxe pro correspond mieux à mon style car je suis assez posée sur mes appuis. »

" Avancer en bon ordre, en soignant le cadrage et la précision "

A la salle, celle qui a dégèlement été sacrée au niveau hexagonal dans les rangs amateurs a mis l’accent sur la puissance et la faculté d’imprimer un rythme intense dix rounds durant. Il faudra bien ça pour venir à bout d’une rivale qui a été déjà été championne d’Europe, en 2019, avant de se faire prendre par la patrouille pour dopage. Il n’en demeure pas moins que Silvia Bortot est plutôt une technicienne très mobile sur les jambes, pas vraiment encline à jouer les bagarreuses et les accrocheuses. Pour contrecarrer la balle machine transalpine, la Lorraine s’efforcera d’avancer en bon ordre, en soignant le cadrage et donc la précision tout en veillant aux moyens de défense. Il s’agira également de varier les cibles en espérant, si possible, abréger les débats.