Ce vendredi, chez elle, à Saint-Avold, la Lorraine (7 v) remettra pour la première fois en jeu, par dérogation, son titre continental des super-légères face à la Roumaine Ionna Fecioru (5 v, 1 d). Même s’il ne faut jurer de rien, la tâche ne paraît pas insurmontable.

La préparation de la Mosellane s’est très bien passée. « Nous avons mis l’accent sur l’impact, la puissance et la précision des coups, précise Pietro Pili, père et entraîneur de la tenante. Ce sont des qualités que Flora possède déjà mais qu’il lui faut améliorer si elle veut vraiment franchir un cap. » A fortiori contre une adversaire très grande (1,75 mètre), longiligne et dotée d’une excellent cardio. De fait, Ionna Fecioru débite beaucoup mais n’est pas, à proprement parler, une puncheuse.

« Flora a progressé dans plusieurs domaines »

Un profil qui dictera le game plan de la Tricolore : « Il faudra en découdre à mi-distance et ne pas rester à celle de de la Roumaine, avertit Pietro Pili. Flora devra s’installer en patronne, occuper le centre du ring et être en permanence dans l’anticipation. C’est elle la championne. Et puis ce n’est pas en reculant qu’elle donne le meilleur d’elle-même. En revanche, elle a progressé dans plusieurs domaines depuis qu’elle a conquis la ceinture, en mai dernier, qu’il s’agisse de son coup d’œil, de l’expérience et de sa faculté d’adaptation. Elle voit bien les ouvertures. » Des atouts précieux qui sont censés lui permettre de faire la différence dans une Agora de Saint-Avold qui fera le plein pour cet évènement organisé avec le concours financier de la Ville, du Conseil départemental, de la Région et de nombreux partenaires privés.

En cas de succès, Flora Pili, qui devrait s’engager avec le promoteur italien Salvatore Cherchi, défendra une deuxième fois son bien en recevant la réplique de sa challenger officielle. Puis, si la victoire est au rendez-vous, il sera temps de viser plus haut.