Si Djamel Djemmal s’est qualifié pour les quarts de finale de la compétition, Maëlys Richol a dû renoncer la mort dans l’âme, suite à une blessure à l’épaule.
« Djamel Djemmal a sorti le combat qu’il fallait »
Vainqueur (3-2), avec la manière, de l’Azéri Nijat Alirzayev, Djamel Djemmal (-70 kg) « a sorti le combat qu’il fallait en allant chercher la victoire avec ses tripes face à l’Azéri aussi bon de loin que de près et qui a tout de suite voulu imposer son propre tempo, décrypte l’entraîneur national, Kamel Hasni. Djamel a réussi à entrer dans sa tête notamment grâce à ses déplacements latéraux. Cela a empêché l’Azéri de déclencher à sa distance, si bien qu’il s’énervait et se jetait de plus en plus. Djamel en a profité pour le contrer avec le bras arrière et a travaillé aussi bien avec la jambe à l’intérieur qu’à l’extérieur face à ce gaucher. Il est également parvenu à placer son bras arrière par-dessus le bras avant de Nijat Alirzayev. Djamel est, en outre, resté mobilisé et n’est pas sorti du game plan que nous avions mis en place en dépit de l’avertissement sévère dont il a écopé, au deuxième round, pour tête en avant. C’est la preuve qu’il grandit. » L’entraîneur national est persuadé que pareille prestation est de bon augure pour la suite : « Cette victoire contre un adversaire de ce calibre va lui apporter beaucoup de confiance aussi bien pour la suite du tournoi qu’à moyen terme. »

Maëlys Richol touchée à l’épaule
Touchée à l’épaule droite, celle de son bras avant, depuis quelques temps, Maëlys Richol (-65 kg) avait néanmoins fait le pari de s’aligner à cette compétition. Malheureusement, la douleur s’est très vite réveillée, au point d’être contrainte d’abandonner à la fin du premier round, devant l’Anglaise Kayla Allen. Il était, en effet, inenvisageable de forcer et de prendre des risques pour la suite. De quoi nourrir des regrets d’autant que son opposante du jour, plus petite et toujours encline à avancer, n’était pas un obstacle insurmontable. « La stratégie consistait à garder la Britannique à distance et à la mettre dans le vent en se déplaçant latéralement », détaille, dépité, l’entraîneur national, Elias Friha. Mais, dans ces conditions, la tâche est vite devenue insurmontable pour la Francilienne qui n’a pas pu utiliser ses directs du droit et ses jabs pour empêcher sa rivale de se coller à elle et de s’accrocher.

