Julien de Santa Barbara, l’entraîneur national en charge du collectif féminin jeunes précise l’importance que revêtent les championnats d’Europe juniors dans le début de carrière des Bleuettes. Un rendez-vous continental qui se tient du 2 au 11 septembre, à Sofia.
Qu’est-ce qui caractérise l’équipe de France junior féminine en lice pour cet Euro junior ?
Elle comporte un mix de juniors 1 et de juniors 2 même si ces dernières sont majoritaires. On attend donc forcément d’elles qu’elles terminent leur cursus chez les jeunes par un bon résultat. C’est pourquoi nous visons, à l’issue de cet Euro, deux à trois médailles dont une en or. L’objectif des filles est de finir en beauté afin de passer en seniors dans les meilleures conditions. Je pense notamment à Rim Bennama (- 48 kg), à Jeyssa Marcel (- 51 kg), à Salma Friga (- 54 kg) ou encore, à Tallya Brillaux (- 75 kg). Toutes ont le potentiel pour monter sur le podium en Bulgarie même si Sthélyne Rosy (- 57 kg), qui est junior 1 tout comme Lorye Ruyer ( -60 kg), n’a encore jamais disputé de grand championnat. Quant à Thaïs Larché, elle possède peu d’expérience internationale. Dans l’ensemble, c’est une bonne génération même si toutes n’ont pas forcément obtenu des résultats lors des compétitions majeures auxquelles elles ont participé depuis qu’elles sont cadettes. Néanmoins, les filles arrivent à maturité. En attestent leurs résultats aux différents tournois auxquels elles ont été alignées cette année. Elles se sont bien comportées face à des adversaires de niveau européen et parfois même mondial.
Elle comporte un mix de juniors 1 et de juniors 2 même si ces dernières sont majoritaires. On attend donc forcément d’elles qu’elles terminent leur cursus chez les jeunes par un bon résultat. C’est pourquoi nous visons, à l’issue de cet Euro, deux à trois médailles dont une en or. L’objectif des filles est de finir en beauté afin de passer en seniors dans les meilleures conditions. Je pense notamment à Rim Bennama (- 48 kg), à Jeyssa Marcel (- 51 kg), à Salma Friga (- 54 kg) ou encore, à Tallya Brillaux (- 75 kg). Toutes ont le potentiel pour monter sur le podium en Bulgarie même si Sthélyne Rosy (- 57 kg), qui est junior 1 tout comme Lorye Ruyer ( -60 kg), n’a encore jamais disputé de grand championnat. Quant à Thaïs Larché, elle possède peu d’expérience internationale. Dans l’ensemble, c’est une bonne génération même si toutes n’ont pas forcément obtenu des résultats lors des compétitions majeures auxquelles elles ont participé depuis qu’elles sont cadettes. Néanmoins, les filles arrivent à maturité. En attestent leurs résultats aux différents tournois auxquels elles ont été alignées cette année. Elles se sont bien comportées face à des adversaires de niveau européen et parfois même mondial.
« Toutes ont les qualités pour intégrer le collectif national senior »
Ont-elles bien assimilé les critères de jugement et l’évolution de la boxe amateur qui exige de plus en plus d’aller vers l’avant ?
Cela dépend des catégories. Certaines, telles Rim Bennama, sont plutôt agressives et variées dans leur boxe tandis que d’autres, à l’image de Jeyssa Marcel, sont davantage des contre-attaquantes mais qui arrivent à toucher et à ne pas prendre de coups derrière en étant très mobiles et rapides. Enfin, une fille comme Tallya Brillaux impressionne ses adversaires par sa taille et son allonge. Reste que toutes ont les qualités pour intégrer le collectif national senior. A cet égard, le fait que 2019 soit une année préolympique leur permettra de faire leurs débuts avec moins de pression et de concurrence en sachant qu’elle n’auront pas d’objectif international majeur.
Cela dépend des catégories. Certaines, telles Rim Bennama, sont plutôt agressives et variées dans leur boxe tandis que d’autres, à l’image de Jeyssa Marcel, sont davantage des contre-attaquantes mais qui arrivent à toucher et à ne pas prendre de coups derrière en étant très mobiles et rapides. Enfin, une fille comme Tallya Brillaux impressionne ses adversaires par sa taille et son allonge. Reste que toutes ont les qualités pour intégrer le collectif national senior. A cet égard, le fait que 2019 soit une année préolympique leur permettra de faire leurs débuts avec moins de pression et de concurrence en sachant qu’elle n’auront pas d’objectif international majeur.
Au vu de son palmarès (médaillée d’argent aux Mondiaux juniors et aux Jeux olympiques de la jeunesse) et en cas de victoire en Bulgarie, Tallya Brillaux peut-elle viser une participation au Tournoi de qualification olympique (TQO) pour les Jeux de Tokyo ?
Il est évident que si elle veut y prétendre, il faudra qu’elle réalise une performance lors de ces championnats d’Europe. Néanmoins, sur le plan physique, elle accuse un peu de retard par rapport à Davina Michel qui est titulaire de la catégorie en seniors. A mon sens, Tallya a surtout un potentiel en vue des Jeux de 2024 à Paris et non de ceux de 2020.
Il est évident que si elle veut y prétendre, il faudra qu’elle réalise une performance lors de ces championnats d’Europe. Néanmoins, sur le plan physique, elle accuse un peu de retard par rapport à Davina Michel qui est titulaire de la catégorie en seniors. A mon sens, Tallya a surtout un potentiel en vue des Jeux de 2024 à Paris et non de ceux de 2020.
Propos recueillis par Alexandre Terrini