Du bronze qui vaut de l’or

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

Les trois Françaises en lice, jeudi 23 mars, lors des demi-finales des championnats du monde de New Delhi, se sont inclinées. On retiendra que leur troisième place sonne comme une promesse d’avenir.

« Wassila Lkhadiri n’est vraiment pas passée loin »

Photo ©IBA

Devant la Vietnamienne Thi Tam N'Guyen, Wassila Lkhadiri (-50 kg) « n’est vraiment pas passée loin, regrette Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Il lui a manqué un peu de fraîcheur car c’était quand même son cinquième match du tournoi. Elle a également déclenché d’un peu trop loin, pas toujours à la bonne distance. Il faut dire qu’elle n’avait pas la tâche aisée devant une opposante à la fois grande, fuyante et dotée de longs segments. Par ailleurs, certains pointages me paraissent un peu sévères. Ainsi, Wassila perd le troisième round alors que l’on a eu le sentiment qu’elle avait effectué un gros pressing. Et dans le deuxième round, elle a écopé d’un avertissement juste après que son adversaire en ait reçu un. Cela a donné l’impression que c’était pour rééquilibrer les choses. En tout cas, Wassila n’est pas passée à côté. Elle a montré qu’elle était présente au plus haut niveau. Elle a réussi des prestations de premier plan dans une catégorie dominée par les Asiatiques. »

« Fatia Benmessahel a tout tenté »

Devant la puissante Chinoise Chengyu Yang, Fatia Benmessahel (-63 kg) « n’a pas non plus démérité, juge l’entraîneur national. Elle a tout tenté et s’est employée du début à la fin. Ce n’est donc pas une déception. Elle a essayé de travailler à distance sur des coups longs mais l’Asiatique était plus forte physiquement et plus explosive. Et puis Fatia ne replaçait pas toujours bien sa main avant, si bien qu’elle a encaissé des bras arrières de la Chinoise. Toujours est-il qu’elle a vraiment été à la hauteur de la compétition dans son ensemble et de sa demi-finale en particulier. »

Photo ©IBA

« Le parcours très probant » d’Amina Zidani

Enfin, Amina Zidani (-57 kg) affrontait l’Italienne Irma Testa, médaillée olympique à Tokyo et qui a le profil idéal pour… lui compliquer la tâche. A savoir, un sacré coup d’œil et une capacité à être aussi efficace en attaquant qu’en contre. La Normande démarrait d’ailleurs un peu avec le frein à main tant elle se méfiait de la vista de la Transalpine. Dans le second opus, elle s’est, en revanche, davantage engagée au point de parfois gêner sa rivale mais pas de… gagner le round. Dès lors, le sort en était jeté. « Amina n’a jamais renoncé, raconte Stéphane Cottalorda. Il lui aurait fallu travailler sur des séries plus longues et enchaîner sur les contre-attaques adverses mais ce n’était vraiment pas simple devant une telle boxeuse. Son parcours durant ces Mondiaux est très probant et encourageant. Il va nous permettre de travailler dans un climat serein pour aller chercher la qualification aux JO de Paris. »

Photo ©IBA

A lire également

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram