Du bien et du moins bien

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Ce mardi 21 mars a vu Wassila Lkhadiri, Fatia Benmessahel et Amina Zidani se qualifier pour les quarts de finale des Mondiaux, à New Delhi. Émilie Sonvico et Estelle Mossely ont, elles, été éliminées au cours de cette journée marquée par… un tremblement de terre en début de soirée !

L’envie de gagner et le direct du bras arrière de Wassila Lkhadiri

En -50 kg, Wassila Lkhadiri a pris la mesure de l’offensive Arménienne, Anush Grigoryan. Plus active et plus agressive dans les premières minutes, elle boxait en première intention, commençant et finissant les actions. Puis l’Arménienne a imposé, un temps, son pressing pour remonter au score avant que le troisième round ne fasse office de juge de paix en faveur de la Tricolore. « Entre son envie de gagner de tous les instants et son direct du bras arrière en ligne qui s’est avéré très efficace, ce qu’a produit Wassila est satisfaisant. Elle est dans la lignée de ce qu’elle a fait jusque-là même si elle a, bien sûr une marge de progression », se réjouit Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière masculine.

La prestation très satisfaisante de Fatia Benmessahel

Fatia Benmessahel (-63 kg) a, elle aussi, poursuivi sur sa belle lancée en prenant l’ascendant sur la Mongole Shinetsetseg Uranbileg (Mongolie). « Là encore, c’est très satisfaisant et ce n’est pas une surprise car on avait étudié l’adversaire, commente Stéphane Cottalorda. Fatia a bien utilisé son direct du bras avant et enchaîné les séries des deux mains. Et lorsque la Mongole rentrait, elle ne restait pas en face. Sa mobilité et sa fluidité gestuelle ont annihilé les attaques adverses. Fatia a gagné en souplesse, en coordination et en vitesse, si bien que sa boxe s’en ressent. »

« Amina Zidani a fait montre de beaucoup de maîtrise et de confiance »

De son côté, Amina Zidani (-57 kg) a dominé avec la manière Ashleyann Lozada (Porto Rico). « Elle a fait montre de beaucoup de maîtrise et de confiance », se félicite Stéphane Cottalorda. Son bras avant pour débroussailler le terrain et, ensuite, lâcher sa droite tout en profitant des fautes de la Sud-Américaine, contrainte de déclencher et prise à son propre jeu de contre-attaquante : pareille tactique a fait mouche. « Le coup d’œil et la vitesse gestuelle d’Amina ont été des atouts précieux. C’est très encourageant », se félicite l’entraîneur national.

« Émilie Sonvico pas à blâmer »

Face à la Portoricaine gauchère Stéphanie Aquino Pineiro, Émilie Sonvico (-66 kg) a entamé les débats en travaillant en contre et sur les jambes. Les débats avaient beau être serrés, elle était donnée largement perdante (5-0) à l’issue de la reprise initiale, ce qui l’a contraignait à avancer pour aller chercher la Sud-Américaine en s’efforçant de conclure ses actions par des coups circulaires. Mais cette dernière parvenait à tourner et s’accrochait quand il le fallait. Suffisant pour empocher le deuxième opus. Dès lors, la partie était, hélas, jouée. « Émilie n’a pas failli, insiste Stéphane Cottalorda. Au regard de sa performance, elle n’est pas à blâmer. Peut-être aurait-elle dû être plus active avec son bras arrière en contre-attaque dans le premier round pour que le score en sa défaveur soit moins large et qu’elle ait, ensuite, moins à se jeter. »

« Estelle Mossely dans un jour sans »

La déception principale de la journée est venue d’Estelle Mossely (-60 kg) qui a subi la loi de la Colombienne Paola Angie Valdez. « Elle est passée à côté de son combat, admet l’entraîneur national Kamel Hasni. Le problème n’était pas d’ordre tactique car on ne peut pas passer d’une boxeuse qui sait boxer, comme elle l’a démontré au tour précédent, à une boxeuse qui ne sait pas boxer. C’est pour cela que je dis que c’était un jour sans. On ne l’a pas reconnue L’objectif principal reste la qualification olympique lors des Jeux européens mais c’est bien qu’Estelle se soit alignée à ces Mondiaux. Cela lui a permis d’évaluer le niveau et de continuer à retrouver ses sensations en boxe amateur. Je reste optimiste mais il y a du travail. Il faudra bien bosser car elle sera attendue au tournant. Ce ne sera pas un long fleuve tranquille. Quand on évolue à haut niveau, il faut aussi passer par des moments comme ceux-là. Il valait mieux que cela arrive là qu’au TQO. »

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