L’emblématique entraineur de l’Union Sportive Issoirienne s’est éteint ce jeudi deux octobre dans sa soixante quinzième année.

Tout d’abord boxeur amateur fin des années 1960, il devint entraineur lors de la décennie suivante. Formateur dans l’âme, celui qui exerçait le métier de policier, découvrit et forma de nombreux pugilistes dont un certain Salim Medjkoune, qui sous sa coupe glanera tous les titres dans les rangs professionnels. Du championnat de France en passant par la ceinture Européenne (EBU) jusqu’au titre mondial que le duo Clermontois allèrent conquérir au Japon un soir d’octobre 2002.
« C’était un homme rigoureux et sérieux qui ne rigolait pas avec la boxe mais il était passionné par ce sport et toujours à l’écoute », confie un Salim Medjkoune bouleversé par le décès de son mentor. « J’ai perdu mon père tout petit et M. Moins m’a tout appris, notre relation allait au-delà de la boxe, c’était mon père spirituel, il m’a guidé dans ma vie d’homme et dans mon parcours de champion, je suis très triste aujourd’hui ».
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de M. André Moins.