Des vœux en quête de temps meilleurs

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Dans les vœux qu’ils ont présentés en commun, fin janvier, Brigitte Henriques, Marie-Amélie Le Fur et Tony Estanguet, respectivement à la tête du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), du Comité paralympique et sportif français (CPSF) et du Comité d’organisation des Jeux de 2024 (Cojo), ont fait part de leur volonté partagée d’ancrer davantage le sport dans la société.

Brigitte Henriques n’a pas manqué de « saluer la mobilisation des clubs et des bénévoles pour maintenir le cap et faire revenir les licenciés à la pratique ». Un constat qui vaut, au demeurant, pour les clubs de boxe qui se sont démenés pour assurer, autant que la loi le leur permettait, la continuité du service. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a, en outre, tenu à accompagner les associations sportives dans la mise en place du Pass’Sport et du pass vaccinal.

Au demeurant, sa Présidente se veut concrètement optimiste et entend tout faire pour que le slogan « 2022, ce sera mieux » ne soit pas qu’un… vœu pieux. « Le premier objectif est de sortir de la crise pour tout le monde », a-t-elle intimé. Concrètement, pareille injonction commande « de peser dans les décisions pour vraiment faciliter la vie des clubs, d’accompagner les fédérations et de faire remonter le plus précisément possible les pertes économiques qu’il y a pu avoir » dans le secteur du sport.

Être au service des fédérations membres et des territoires

Pour cela, le CNOSF aspire « à être au service des fédérations membres et des territoires, à leur donner des outils concrets et à être pragmatique pour les aider au quotidien ». Autre mue organisationnelle, la création du Département des grandes causes nationales qui a pour mission de « réaffirmer la place du sport dans notre société et ce qu’il peut apporter, qu’il s’agisse d’enjeux de santé, d’éducation, d’insertion, de mixité ou encore, de lutte contre toutes les formes de discrimination et les violences sexuelles », a précisé Brigitte Henriques. Le tout avec deux règles d’or méthodologiques : parler d’une seule voix pour mieux peser dans le débat public et privilégier la proximité avec les fédérations pour répondre à leurs besoins. Toujours est-il que la FF Boxe s’est depuis longtemps appropriée ces thématiques.

Le Comité paralympique et sportif français (CPSF) n’est pas en reste. Sa Présidente, Marie-Amélie Le Fur, a insisté sur la nécessité « d’accompagner les fédérations et la structuration du mouvement paralympique », notamment « en travaillant sur le continuum de l’accès à la pratique sportive des personnes handicapées et ce, de la prise de conscience de la possibilité d’une pratique sportive jusqu’à la pratique elle-même ». Un processus de maturation et un continuum qui valent pour l’handi-boxe.

« Mettre du sport dans le quotidien des Français »

Le but est de « capter » ce public, « d’aller chercher le pratiquant car même quand il existe des structures d’accueil très qualitatives », il hésite à franchir le pas. Pour favoriser la rencontre entre la personne handicapée et le club, le CPSF s’évertue à mettre des moyens à disposition des pratiquants, des collectivités et des fédérations. Ceux-ci revêtent des modalités plurielles : un programme de rapprochement avec les établissements sociaux et médicaux-sociaux ; favoriser la formation des encadrants, des dirigeants et des bénévoles au sein des clubs, militer concrètement auprès des collectivités pour qu’elles incitent à la pratique du handisport et, bien sûr, poursuivre le déploiement territorial du CPSF avec l’affectation d’un salarié par région pour œuvrer à l’avènement de « projets en synergie avec tous les acteurs du champ du handicap ». Des pistes que la FF Boxe a fait siennes depuis longtemps, elle qui promeut l’handi-boxe çà et là sur le territoire.

Marie-Amélie Le Fur aspire à faire évoluer les mentalités en « déstigmatisant la peur de ne pas faire ou de mal faire » en matière d’accueil de sportifs en situation de handicap. Un écueil contre lequel lutte la FF Boxe, en particulier en proposant des formations dédiées à ce type de public à l’intention des (futurs) entraîneurs d’handi-boxe.

Dans cette optique, la tenue des JOP de Paris 2024 a vocation à faire office de catalyseur décisif. « Notre but est de mettre du sport dans le quotidien des Français, a confirmé Tony Estanguet, Président du Cojo. Nous avons inventé un nouveau modèle d’organisation des Jeux. On ne fait pas les Jeux pour construire des équipements sportifs mais pour replacer le sport et ses valeurs dans la société française. Si nous restons unis, on peut créer un élan autour du sport que l’on n’a jamais eu dans ce pays. » Comme les autres, la FF Boxe ne demande pas mieux.

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