Des Mondiaux pour se remettre d’aplomb

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Les championnats du monde amateurs féminins qui se tiennent, du 15 au 26 mars, à New Delhi (Inde), sont l’occasion, pour les Tricolores, de repartir du bon pied.

« C’est une compétition majeure qui permettra de se roder en vue des Jeux européens, en juin, mais aussi, pour certaines, d’acquérir l’expérience d’une participation à un rendez-vous planétaire, suggère Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge du collectif féminin. Le but sera donc à la fois d’engranger du vécu mais également des victoires. En somme, de performer tout en continuant à progresser. »

Une équation pas si évidente mais incontournable à un peu plus d’un an des JO de Paris. Et après un Euro marqué par un zéro pointé. L’idée est donc d’inverser la tendance et de retrouver durablement la dynamique du succès. « Nous souhaitons effectivement que la roue tourne et surfer sur un cercle vertueux », confirme Stéphane Cottalorda.

« Pas d’ambiance négative ni de rivalité déplacée »

Par ailleurs, le récent tournoi de présélection olympique, à Saint-Quentin, a instillé un élan. « Les numéros deux savent qu’elles ne sont pas très loin des numéros unes. En somme, tout le monde a un intérêt individuel à briller », résume l’entraîneur national.

La délégation tricolore comporte neuf éléments. Un groupe qui, selon l’expression consacrée, vit bien. « On ne ressent pas d’ambiance négative ni de rivalité déplacée entre les athlètes d’autant que beaucoup sont assez proches sur le plan humain. L’atmosphère ne s’est pas détériorée ni n’est devenue délétère après le tournoi de Saint-Quentin », se félicite Stéphane Cottalorda.

La troupe est arrivée en Inde une bonne semaine avant le jour J. Tout d’abord, pour encaisser le décalage horaire et s’acclimater au pays et au climat. Ensuite, pour effectuer les ultimes réglages, en particulier lors d’oppositions avec les étrangères présentes sur site, Indiennes, Kazakhes, Marocaines, Panaméennes, Ouzbèkes et autres Coréennes du Sud…

« Le boycott de certaines nations n’enlève rien à la difficulté d’une telle échéance »

L’événement est, par ailleurs, marqué par le boycott des États-Unis, du Canada et de la Grande-Bretagne pour protester notamment contre la présence des Russes et des Biélorusses qui s’aligneront à l’épreuve sous leur bannière. « Je ne sais pas si cela tronquera les résultats mais une chose est sûre, cela n’enlève rien à la difficulté d’une telle échéance. Par exemple, toutes les nations asiatiques seront là. », insiste Stéphane Cottalorda.

Une médaille serait un minimum. Plus, une aubaine encourageante. Mais la manière comptera. Le staff est en effet en quête de « prestations techniques abouties, de matchs qui s’enchaînent pour chacune », ce qui signifierait qu’il n’y aura pas eu d’élimination précoce. « J’ai confiance car La préparation a été bonne. Je suis serein et vigilant », sourit l’entraîneur national.

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