Décès de Jean-Claude Ruiz

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

Le pugiliste normand a été emporté par une maladie autre que la Covid-19, le 25 février, à l’âge de 66 ans. Il aura marqué de son empreinte la boxe normande mais aussi hexagonale qu’il a représentée avec talent et abnégation.

Jean-Claude Ruiz était un homme généreux, dans le carré magique autant qu’en dehors. Il était, comme le résume la formule, un battant organisé qui n’hésitait pas à se démultiplier entre seize cordes sans être frustre techniquement. Des qualités appréciables qui l’ont conduit à l’Insep après avoir intégré l’équipe de France junior et s’être initié à la discipline à Canteleu, dans la banlieue de Rouen.

Il était capitaine de l’équipe de France (dans les années 80) avant d’être cadre à la FFB

Un itinéraire entamé sous les meilleurs auspices qui l’a mené au plus haut niveau chez les amateurs avec un sacré national, en 1978, et, surtout, dans la foulée, une médaille de bronze aux championnats du monde, à Belgrade, en super-légers. Il avait en outre été de l’aventure olympique puisqu’il avait participé aux Jeux de Montréal, en 1976. Au Canada, il avait été éliminé, au premier tour, par le Roumain Calistrat Cutov, un client.

Ses talents de pédagogue faisaient merveille

« C’était une personne adorable dans le sens le plus respectable du terme. Il était toujours de bonne humeur et d’une grande gentillesse. Cela déteignait sur l’ensemble de l’équipe », se souvient le vice-Président de la FF Boxe, Dominique Nato, qui l’a côtoyé chez les Bleus puis au sein de l’encadrement fédéral. Une fois les gants raccrochés, Jean-Claude Ruiz, qui n’a jamais voulu passer professionnel, est en effet devenu Conseiller technique régional (CTR) en Normandie après avoir obtenu le professorat de sport. Sa mission consistait notamment à intervenir dans la formation des candidats au prévôt fédéral et au Brevet d’État. Ses talents de pédagogue faisaient merveille. Il avait également fait profiter de son savoir et de son expérience l’équipe de France féminine en tant qu’adjoint de l’entraîneur national, Jacques Miquel. « Son décès est une grande perte pour beaucoup d’entre nous », conclut Dominique Nato.

André Martin, Président de la Fédération, et l’ensemble du Comité directeur présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille de ce serviteur acharné du noble art.

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram