Ce samedi 30 septembre à Fourmies, David Spilmont (14 , 8 d, 1 n) a défendu victorieusement son titre de champion de France des poids lourds en battant aux points (100-88, 100-90, 100-90) Karim Berredjem (11 v, 10 d). Le nordiste remettait en jeu pour la 1ere fois son titre acquis en mars face à Mekki Sahli.
Le boxeur entrainé par Jim Bastient à Fourmies n'a pas été inquiété par son challenger qu'il a largement dominé," je me sentais bien", indique le champion de France des poids lourds. " J'ai pris quelques kgs en travaillant la musculation, je me suis bien senti, j'étais plus puissant. J'étais confiant avant le combat, la préparation avait été bonne et cela s'est confirmé sur le ring. Je me déplaçais bien et je n'ai quasiment pas pris de coups. Je sens que je suis en progression constante, Karim est un boxeur dur et résistant mais j'étais au dessus. J'ai dicté le rythme du combat, j'ai avancé et je l'ai aussi laissé venir à d'autres moments pour le contrer, je suis vraiment satisfait de cette victoire".
David Spilmont s'était préparé, comme souvent, avec le Belge Ryad Merhy qui rencontrera Tony Yoka le 9 décembre prochain et il confie que ces séances de travail avec le champion Belge contribuent grandement à son évolution," Ryad est explosif et il est rapide, il me pousse à donner le meilleur de moi-même". Le nordiste âgé de 32 ans ne sait pas encore s'il défendra à nouveau sa ceinture ou s'il passera à l'échelon supérieur qui consisterait à viser le titre Silver EBU qui lui assurerait une 4e place EBU en cas de victoire." Mon manager va travailler dans ce sens, j'espère que cela va aboutir, je lui fais confiance", conclut le sympathique champion de France.

Karim Berredjem accepte la défaite avec sportivité, il se montre même élogieux envers son vainqueur, "il m'a surpris, je pensais qu'il chercherait à me rentrer dedans, or il a boxé intelligemment, il était meilleur et j'ai perdu devant un très bon boxeur". La 5e tentative du clermontois de devenir champion de France demeure infructueuse mais cet échec ne l'affecte pas outre mesure. " J'ai 37 ans, j'ai beaucoup de travail et pas assez de temps pour me préparer comme il le faudrait. Cette opportunité était une chance à saisir et je me suis fait plaisir. Je n'ai pas pris trop de coups et je pense que le temps est venu pour moi de passer à autre chose" confie Karim Berredjem.