Daniel Dos Santos et Thomas Faure, candidats aux européennes

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Les deux Français se disputeront, ce samedi, à Pont-Sainte-Maxence, le titre EBU vacant des mi-lourds. Un duel qui devrait tenir toutes ses promesses entre deux pugilistes aux profils comparables.

Ce combat est d’abord une histoire de forfaits pour causes diverses et variées. Ceux des Anglais Anthony Yarde et Callum Smith, focalisés sur leurs ambitions mondiales, mais aussi celui du Britannique Shakan Pitters qui a trouvé le montant de la bourse insuffisant ; enfin, ceux de l’Ibère Carlos Alberto Lamela et de l’Allemand Robin Krasniqi qui ont tout bonnement préféré renoncer.

Thomas Faure (24 v , 1 n , 5 d), lui, n’a pas laissé passer sa chance, quitte à ne s’être vu confirmer officiellement cette échéance que quinze jours avant le jour J alors qu’il était jusque-là challenger du champion EBU silver de la catégorie… Carlos Alberto Lamela. « Nous avons accepté car Thomas s’entraîne régulièrement et ne prend quasiment pas de poids, explique son coach, Sofien Bahi. En outre, à trente-quatre ans, à quoi cela sert de se préparer si c’est pour refuser ce genre de défi ? Et quitte à aller à l’extérieur, autant le faire en France, pour un titre EBU, plutôt qu’en Espagne, pour une ceinture EBU silver. » CQFD.

Pour le reste le sociétaire du BC Châteauroux Labo Fenioux, qui n’a pu prendre que trois jours de congé et a mis les gants notamment avec Dylan Bregeon, a peaufiné ses stratégies sur la base de vidéos de son rival. Lesquelles ? Motus et bouche cousue. « L’avantage de Thomas, c’est qu’il est capable de boxer dans toutes les configurations, en gaucher, en droitier en reculant etc., rappelle Sofien Bahi. Il a l’habitude de saper au corps ses adversaires. Le fait que Daniel ait le même gabarit que lui sera facilitant. Pour le reste, on sait que Thomas est un technicien plus qu’un puncheur. Daniel est plus puissant que lui. Mais Thomas est capable de l’emporter car techniquement, il est, à mon sens, meilleur. Nous n’allons pas là-bas pour faire de la figuration. » Nul n’en doute.

Pour Giovanni Boggia, mentor de Daniel Blenda Dos Santos (21 v, 1 d), lequel évoluera donc à domicile, la donne de ce mano a mano s’annonce plutôt indécise. « Ce sont deux garçons de la même taille, droitiers, avec une boxe classique, bien entraînés et pas de gros frappeurs, insiste-t-il. Ils recherchent la même distance tous les deux et aiment le même genre de rythme, soutenu mais continu, sans trop de changements. Pour le reste, Thomas est quelqu’un d’éminemment respectable. Il fait ses matchs. Ce sera une confrontation équilibrée et intéressante. Franchement, cela peut déboucher sur douze rounds disputés et serrés. Ce sera d’abord une bagarre à base de directs du bras avant. Celui qui aura le dessus dans ce domaine, c’est-à-dire celui qui ira le plus vite et anticipera le mieux, insistera tandis que l’autre n’aura alors pas d’autre choix que de se livrer et d’avancer. »

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