La disparition de Daniel Colin laisse le monde de la boxe sans voix, un homme apprécié de tous. D'ailleurs, les propos dans (L'Est républicain) de plusieurs personnalités du monde du noble art reflètent bien la personnalité de Daniel Colin :
Dominique Nato : « Un peu comme tout le monde de la boxe dans le Grand Est, on est sous le choc, Daniel c’est un peu l’homme qu’y ne se mettait pas en avant, mais qui était très précieux dans le monde de la boxe. On s’était rencontré lors des réunions de boxe en Normandie où son fils, Dylan, combattait, et moi je commentais. Il venait de passer son prévôt (Nldr : diplôme d’entraîneur fédéral boxe anglaise). C’était quelqu’un de très gentil, on a perdu quelqu’un d’important. »
René Jacquot : « J’habite à 600 km de là. C’est très dur pour la famille, le moment n’est plus à la boxe, je ne sais pas si ce sont les hasards de la vie, mais il va falloir vivre avec ça et laisser du temps au temps. Parce que Daniel, c’était quelqu’un de très convivial. Les vrais éducateurs, il n’y en a pas beaucoup et lorsqu’on en perd un on se rend compte du vide, que c’est des grosses pertes. Il faut s’en souvenir avant qu’ils partent ».
Greg Tony : « Je n’ai pas dormi de la nuit. Cela faisait 18 ans qu’on travaillait ensemble. Daniel c’est un peu comme mon deuxième papa, ça déborde allégrement le ring et le coach. Après les combats, il s’occupait de moi, si j’avais besoin que quoi que ce soit, et puis c’était un bricoleur, mécanicien, il aidait mais c’était quelqu’un qui aimait rendre service, qui avait du mal à en demander. Un vrai mec bien. Je dois remonter sur le ring en mai prochain face à Peter Aerts (star du K1 des années 90-2000), on était tout les deux idoles de ce boxeur. Et là, je vais y aller seul. Ciao mon Daniel ».

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André Martin, président de la FFB, le Comité directeur ainsi que le personnel de la fédération adressent leurs plus sincères condoléances à la famille et à ses nombreux amis.